L’ancien conseiller national Christian Miesch (UDC/BL) pourra être poursuivi par la justice en lien avec l’affaire kazakhe. Les commissions compétentes sont tombées d’accord, hier, pour lever son immunité parlementaire, une première.
En outre, dans la même affaire, Thomas Borer, ex-ambassadeur de Suisse à Berlin reconverti en lobbyiste, est aussi visé par le Ministère public de la Confédération (MPC) pour corruption active et octroi d’un avantage.
Christian Miesch, poursuivi pour corruption passive et acceptation d’un avantage, est soupçonné d’avoir reçu de l’argent pour déposer une intervention au sujet du Kazakhstan, et il n’a pas réussi à dissiper le soupçon de corruption qui pèse contre lui, a expliqué Mattea Meyer (PS/ZH), présidente de la commission d’immunité du National. Celle des Etats avait soutenu la levée de l’immunité en août.
Le MPC requis cette procédure, suite à des soupçons de corruption, passive et d’acceptation d’avantages de la part de Christian Miesch. Selon une...