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Un débat électrique pour un projet contesté

Le 15 mai, les Bernois voteront une loi sur l'efficacité énergétique.

26 avr. 2011, 12:17

Les citoyens du canton de Berne diront le 15 mai s'ils veulent d'un certificat énergétique pour les bâtiments, ainsi que d'une taxe sur la consommation d'électricité.

Ces deux piliers de la loi sur l'énergie sont combattus par un référendum de la droite. L'une des inconnues du scrutin sera de savoir dans quelle mesure la catastrophe survenue à la centrale nucléaire de Fukushima influencera les électeurs. La révision de la loi sur l'énergie adoptée en mars 2010 par le Grand Conseil vise à améliorer l'efficacité énergétique et à réduire les émissions de CO2.

Le gouvernement bernois à majorité rose-verte estime ce projet essentiel pour sortir du nucléaire. Cette révision doit être, pour lui, une transition vers les énergies renouvelables et symboliser le changement de politique énergétique.

Opposition de droite

La taxe sur l'électricité et le certificat énergétique ne font pas l'unanimité. Un comité référendaire emmené par l'association des propriétaires fonciers et par l'UDC a déposé le projet populaire «Pour une politique énergétique sans bureaucratie et sans nouvel impôt». Le texte demande de biffer ces deux points de la loi sur l'énergie.

La taxe incitative sur l'électricité s'élève entre 0,5 et 1 centime par kilowattheure pour une durée limitée à 15 ans. Elle s'élève entre deux et cinq francs par mois et par ménage pour financer des projets d'assainissement. Les entreprises devront s'acquitter d'un montant annuel qui ne dépassera pas 1000 francs, selon le gouvernement.

Le certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB), qui existe déjà dans d'autres cantons, sera obligatoire pour les propriétaires d'immeubles d'habitation dont le permis de construire a été délivré avant 1990.

Le Grand Conseil bernois sorti des urnes au printemps 2010 a fait volte-face en novembre dernier en préférant le projet populaire et en recommandant au peuple de l'approuver.

La majorité de droite du parlement a justifié sa position en affirmant ne pas vouloir cautionner un «nouvel impôt». / ats

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