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Un conducteur sur deux téléphone au volant

Plus d'un automobiliste sur deux a téléphoné l'an dernier avec son portable en conduisant. Et à peine plus d'un quart de tous les conducteurs ont déjà utilisé le dispositif mains-libres pourtant obligatoire au volant, révèle une enquête publiée hier.

26 août 2008, 17:10

Les contrevenants ne culpabilisent pas spécialement: 64% des automobilistes estiment que l'utilisation d'un téléphone portable en conduisant n'est pas une infraction grave et ne devrait pas être sanctionnée systématiquement. Un conducteur sur cinq lit même des SMS au volant, 11% vont même jusqu'à en envoyer.

Sans surprise, seuls 36% des sondés souhaiteraient une interdiction complète des moyens de communication au volant. Pour comparaison, 51% aimeraient que toutes les infractions de vitesse soient sanctionnées et le pourcentage atteint 89% pour la conduite en état d'ébriété.

Ce dernier comportement à risque est même considéré comme criminel par 59% des personnes interrogées. Seuls 9% des sondés portent le même jugement sur l'appel téléphonique au volant.

Le port de la ceinture de sécurité n'est pas acquis pour tout le monde. Si seuls 5% des automobilistes conduisent toujours sans, ils sont 21% à ne pas s'attacher systématiquement comme passager avant et 47% à ne pas mettre à chaque fois la ceinture à l'arrière.

A en croire les usagers de la route, les excès de vitesse et la conduite en état d'ivresse sont en constant recul depuis 2001. Ils restent toutefois 75% à admettre avoir dépassé les limites de vitesse autorisées sur une autoroute, 68% hors des localités et 41% à l'intérieur des localités.

Seuls 10% avouent avoir pris le volant avec une alcoolémie d'au moins 0,8 pour mille et 22% avec un taux d'alcool d'au moins 0,5 pour mille. En revanche, 46% assurent essayer de ne pas consommer d'alcool avant de conduire.

L'enquête téléphonique auprès des conducteurs motorisés a été réalisée par l'institut de sondage lausannois MIS Trend entre le 14 janvier et le 31 mars 2008 auprès de 6000 personnes âgées d'au moins 18 ans. Elle a été mandatée par l'Office fédéral de la statistique en collaboration avec le Bureau de prévention des accidents. Sa marge d'erreur se situe entre 1% et 3%. /ats

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