Il n'est pas seul, mais entouré d'un comité qui souhaite rester discret. L'avocat-notaire de Château d'Oex, Pierre Favrod-Coune vient de lancer le référendum contre la loi d'application de la Lex Weber, acceptée en mars au parlement fédéral. Lui et ses soutiens, dont la Ligue vaudoise, ont jusqu'au 9 juillet pour récolter 50'000 signatures. Les référendaires espèrent trouver 20'000 de ces paraphes du côté du Valais et seront même autour de l'arène de la finale nationale des reines de ce dimanche pour ce faire.
Le Valais pas prêt à rapartir au combat
Reste que les promoteurs et les politiciens valaisans ne semblent pas intéressés à entrer dans cette nouvelle lutte, même si tous se disent insatisfaits de la loi. "Un combat d'arrière-garde", déclare Paul-André Roux, président de la Chambre immobilière valaisanne. "Récolter 50'000 signatures en trois mois, c'est impossible sans compter que les chances devant le peuple sont nulles", pense pour sa part Christophe Darbellay, président du PDC suisse. Même le plus fervent adversaire à la Lex Weber, l'exploitant touristique de Veysonnaz Jean-Marie Fournier, se dit "sceptique" face à une telle démarche. "Les promoteurs immobiliers, eux, trouveront les moyens de s'accomoder de cette loi, par les simples citoyens", rétorque Pierre Favrod-Coune qui reconnaît que le combat sera difficile.
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