Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Un caillou dans la chaussure militaire

Deux francs de l’heure, c’est le salaire des ouvriers roumains qui confectionnent les bottes des militaires helvètes.

18 nov. 2016, 01:07
ACHTUNG REDAKTIONEN ñ ZUR STAENDERATSDEBATTE UEBER MASSNAHMEN GEGEN MAENGEL IN DER ARMEE STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES THEMENBILD ZUR VERFUEGUNG --- A soldier polishes the boots of his comrades prior to the arrival of Russian President Dmitry Medvedev in Zurich, Switzerland, on Monday, September 21, 2009. Medvedev is on a two-day official visit to Switzerland. (KEYSTONE/Steffen Schmidt) SCHWEIZ STAENDERAT ARMEE MAENGEL

Des ouvrières rétribuées 2 francs de l’heure pour coudre des bottes de l’Armée suisse? La scène ne se passe pas en Chine, mais dans le nord de la Roumanie où sont fabriquées environ 80 000 bottes de combat destinées aux recrues suisses! Comme l’a montré l’émission «Rundschau» de la télévision SF1, ce salaire – qui représente 300 fr. brut par mois – ne suffit pas à une famille pour vivre. En Roumanie, les biens de consommation coûtent cher. Un loyer en ville vaut un mois de salaire.

Interrogé par les reporters de «Rundschau», le directeur de la fabrique roumaine dit respecter le salaire minimum légal de 167 fr. par mois approuvé par le parlement. Il affirme payer les heures supplémentaires à double, donc 4 fr. de l’heure. Ce ne serait qu’un salaire de départ qui ne concernerait que 20% des ouvrières employées dans son atelier.

La rétribution versée à ces...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias