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Un accident de télésiège fait un mort à la Petite Scheidegg

Un Allemand est mort et trois personnes ont été blessées dans un accident de télésiège hier peu avant 13h à la Petite Scheidegg, au-dessus de Wengen (Oberland bernois). Le déraillement du câble est à l'origine de ce drame. Le câble a déraillé à un pylône et les sièges sont tombés, a indiqué devant la presse Christoph Egger des Chemins de fer de la Jungfrau. Parmi les trois blessés qui ont été héliportés à l'hôpital d'Interlaken figure une Allemande d'une trentaine d'années, grièvement touchée au dos et au bassin. Ses jours ne sont toutefois pas en danger et elle n'est pas paralysée. Les deux autres personnes, un homme et une femme de nationalité australienne, souffrent de blessures moins graves. L'homme devait même sortir de l'hôpital hier soir déjà. Quelque 75 personnes au total ont dû être évacuées par le sol, l'utilisation d'hélicoptères étant impossibles en raison des forts vents qui soufflaient à ce moment. L'intervention a débuté 15 minutes après la tragédie, intervenue à 12h50. En une heure et demie, tous les skieurs ont pu être descendus du télésiège.

04 janv. 2008, 12:00

Les raisons pour lesquelles le câble a déraillé ne sont pas encore claires. Des policiers et le juge d'instruction se sont rendus sur place pour les besoins de l'enquête. Un lien avec le vent n'a pas encore été établi, a précisé Walter Steueri, directeur des Chemins de fer de la Jungfrau. Selon lui, il s'agirait plutôt d'une conjonction de plusieurs facteurs.

Il n'empêche que l'alarme vent du télésiège Fallboden a retenti une à deux fois peu avant le drame lorsque des rafales ont atteint les 60 km/h. Et Christoph Egger de souligner que ces alertes ne constituent rien d'exceptionnel.

L'alarme ne stoppe pas le télésiège mais avertit ses responsables de la nécessité de réagir en fonction de la situation. Ils doivent vérifier si des passagers se trouvent à ce moment sur l'installation. Le télésiège avait d'ailleurs déjà dû être arrêté au moins une fois avant l'accident. Les préparatifs pour un deuxième arrêt de cette installation ainsi que de deux autres étaient même en cours, selon Christoph Egger.

Ainsi, les pistes d'accès aux trois engins étaient déjà fermées. «Il ne fait aucun doute que les prescriptions internes ont été respectées», a-t-il jugé. / ats

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