Grand argentier fédéral depuis près d’un an, Ueli Maurer se meut en période de plans d’économies – un exercice qui n’a pas l’air de lui déplaire. Toutefois, dans la grisaille prédite par ses services, des éclaircies se dessinent. Ainsi, sur le front de l’asile. Mais la prudence reste de mise, prévient le conseiller fédéral UDC. Entretien.
Le Parlement ne semble pas prendre au sérieux le programme de stabilisation 2017-2019: il a déjà augmenté – entre autres – les budgets-cadres pour la formation, recherche et innovation, et l’agriculture. Etes-vous inquiet?
Non, car c’est une habitude qui dure depuis des années: ces deux domaines reçoivent davantage de moyens du parlement que du Conseil fédéral. Mais tant que l’on peut compenser ailleurs, cela ne m’inquiète pas. Par expérience, on devrait, à la fin, plus ou moins se retrouver sur la ligne du Conseil fédéral.
Le Conseil fédéral n’est-il pas responsable de cette «insouciance»...