nouvelle gifle pour la plateforme Uber: le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) donne raison au syndicat Unia, qui estime que les chauffeurs placés par des entreprises «partenaires» sont bel et bien des employés. La Convention collective de travail (CCT) doit s’appliquer. Unia revendiquera les arriérés de salaires. Quant à Uber, un porte-parole dit «chercher les meilleures solutions pour les conducteurs concernés».
Saisi en fin d’année dernière par Unia, ainsi que par les cantons de Vaud et de Genève, le Seco devait établir si l’activité des entreprises partenaires fournissant des chauffeurs à Uber relevait de la loi fédérale sur le service de l’emploi sur la location de services (LSE). Celle-ci règle le placement, par une société, de travailleurs dans une entreprise demandeuse. Le recours à ces partenaires a été dévoilé en fin d’année dernière, lorsque des chauffeurs non payés ont fait grève à Genève. Uber a toujours maintenu que ces...