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Travail.Suisse veut quatre semaines de congé paternité

Pour le syndicat Travail.Suisse, le congé paternité est un élément essentiel d'une politique familiale adaptée à notre époque. Selon eux, les quelques jours de congé paternité ne suffisent plus.

15 mai 2014, 10:05
Vater Serdzan Sakirow und Mutter Tatjana Derbenskaja halten am Freitag, 18. Januar 2001, ihren Sohn Darko in der Krankenkabine das Faehrschiffes "SUPERFAST VII". Das Kind war morgens auf der Ueberfahrt vom finnischen Hanko nach Rostock in der Naehe der schwedischen Kueste zur Welt gekommen. Es ist das erste mal in der Geschichte der griechischen Reederei "SUPERFAST", dass waehrend einer Ueberfahrt eine Geburt stattfand. (AP Photo/ Thomas Haentzschel)

Travail.Suisse demande quatre semaines de congé paternité. Les quelques jours très variables accordés actuellement au gré des employeurs privés et publics ne correspondent plus à l'évolution de la société et du rôle des pères, a affirmé le syndicat jeudi à Berne.

Les pères sont de plus en plus nombreux à assumer un rôle actif dans la vie familiale, a souligné Travail.Suisse. Or l’étude qu’il a menée montre que le secteur public leur accorde un congé payé oscillant entre deux et dix jours, le secteur privé un à deux jours.

Cela ne suffit pas, estime la faîtière syndicale: pour que toutes les entreprises – en particulier les PME – puissent se permettre d’accorder un congé paternité, celui-ci doit être financé par les allocations pour perte de gain (APG).

Le Conseil fédéral estime à 384 millions par an le coût d’un congé paternité de quatre semaines (28 indemnités journalières) en se basant sur les données de 2012. Selon Travail.Suisse, cela n'engendrerait qu'une augmentation minime, voire aucune augmentation des cotisations dues à l’APG, dont les comptes affichent actuellement des excédents (2013: 148 millions).

De plus, le nombre de jours de service militaire a fortement diminué. Donc, si les cotisations restent les mêmes, il faut compter avec des excédents en forte hausse.

Travail à temps partiel

Pour le syndicat, le congé paternité est un élément essentiel d’une politique familiale adaptée à notre époque. Il doit être financé, comme c'est le cas pour le congé maternité, par les APG en appliquant un taux de remplacement du salaire de 80%.

Les pères pourraient en faire usage au cours de l’année qui suit la naissance et, s’ils le désirent, en jours isolés. Il serait donc possible, durant 20 semaines, de réduire de 20% le temps de travail, ce qui pourrait représenter le début d’une activité à temps partiel pour le père.

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