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Transport de marchandises: vers un 2e axe de transit de la Belgique vers Bâle?

Pour les transporteurs du transit alpin, l’approvisionnement de marchandises devrait passer par Bâle. Cela nécessiterait des travaux d’aménagement, notamment de la place pour des trains de 740 mètres, et la signature d’un traité entre la Suisse, la France et la Belgique.

18 déc. 2019, 13:59
Les entreprises Hupac et BLS Cargo font notamment partie des transporteurs du transit alpin.

Le transport de marchandises nord-sud sur le rail doit disposer d’un deuxième accès nord, de la Belgique vers Bâle. Les transporteurs du transit alpin demandent un accord entre la Suisse, la France et la Belgique pour développer cette infrastructure.

Actuellement, au nord de l’Europe, seule la ligne des Pays-Bas via Karlsruhe et Mannheim, en Allemagne, assure l’approvisionnement de marchandises destinées à passer par les transversales alpines (NLFA). Il est urgent de créer une alternative, ont indiqué mercredi les entreprises Hupac, BLS Cargo, SBB Cargo International, Cargorail.ch, l’Union des transports publics (UTP) et l’association suisse des transports (ASTAG).

Pour compléter le réseau d’accès aux NLFA, la ligne sur la rive gauche du Rhin, en France, présente le plus d’avantages. Elle passerait par Strasbourg et Metz et se diviserait en deux branches vers Zeebrugge et Anvers en Belgique. Il s’agit d’une ligne de plaine et elle rejoindrait à Anvers la ligne existante qui passe par Allemagne.

Toutefois, cet itinéraire alternatif ne correspond pas aux paramètres des corridors de transit à travers la Suisse. Il ne permet pour l’heure de transporter qu’un faible volume de trafic. Pour l’exploiter au maximum de ses capacités, il faudrait l’aménager pour des trains de 740 mètres, une hauteur latérale de 4 mètres et un système (de sécurité) ETCS.

Il en va de l’intérêt de la Suisse et de sa politique de transfert du trafic de transit.
Les transporteurs du transit alpin

Les transporteurs ne chiffrent pas le coût de ces aménagements, mais ils l’estiment «gérable». «Il en va de l’intérêt de la Suisse et de sa politique de transfert du trafic de transit», écrivent-ils. Pour ce faire, la Suisse, la France et la Belgique doivent s’unir pour conclure un traité. Le Parlement est aussi invité à faire pression sur le Conseil fédéral.

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