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Trafic routier: davantage d'embouteillage en Suisse

Les heures d'embouteillage ont augmenté en Suisse en 2015. C'est ce qu'à indiqué l'Office fédéral des routes (OFROU). Selon elle, la hausse serait de 6% et cela représenterait plus de 22'000 heures.

07 juin 2016, 18:13
Les embouteillages deviennent de plus en plus conséquents en Suisse.

En 2015, le nombre de kilomètres parcourus sur les routes nationales a progressé, tout comme les heures d'embouteillage, indique l'Office fédéral des routes (OFROU). Ces chiffres en hausse font réagir les organisations économiques qui saisissent l'occasion pour réitérer leurs exigences quant aux infrastructures routières.

Le nombre d'heures d'embouteillage s'inscrit en hausse de 6% en 2015, contre 5% l'année précédente. Cela représente plus de 22'000 heures de patience au volant, révèlent les données relatives la fluidité du trafic 2015 de l'OFROU. Il s'agit d'"un sommet historique inquiétant" selon l'Association suisse des transports routiers (ASTAG) qui appelle à "accélérer les aménagements routiers", dans un communiqué publié mardi.

Présentés le lendemain de l'échec de l'initiative "vache à lait" dans les urnes, ces résultats ne manquent pas non plus d'interpeller l'Union suisse des arts et métiers (USAM). Celle-ci les qualifie ces chiffres d'"alarmants" et souhaite relancer rapidement le débat sur le Fond pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA).

Les routes nationales absorbent près de 40,6% du trafic, selon l'OFROU, alors qu'elles ne représentent que 2,5% de l'ensemble du réseau routier. Or l'an passé, ce sont plus de 26 milliards de kilomètres qui ont été parcourus sur ces routes, ce qui constitue une hausse de 4,2 % par rapport à 2014.

Congestion du trafic

La plus grande partie des heures d'embouteillage comptabilisées est due à des surcharges du trafic (19'968 heures), précise le rapport de l'OFROU. Viennent ensuite les accidents (2263 heures) qui accusent une tendance à la baisse, puis les chantiers et autres événements tels qu'incendies, pannes et intempéries.

La congestion du trafic se dégage très nettement comme cause première d'embouteillage, dénonce l'USAM, tout comme l'ASTAG. Cette situation "pèse lourdement sur l'industrie du transport", accuse cette dernière, pointant des dommages à l'économie ainsi qu'à l'environnement.

Un fort besoin de rattrapage existe dans ce domaine, estiment les deux organisations qui réclament une modernisation des infrastructures routières. Celles-ci doivent en particulier supprimer les goulets d'étranglement. Un programme d'aménagement qui devrait toutefois être financé "sans augmentation du prix de l'essence", précise l'USAM.

 

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