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Traces de radioactivité sur le sol suisse

31 mars 2011, 04:15

Pour la première fois depuis l'accident nucléaire au Japon, des traces de radioactivité ont été mesurées près du sol en Suisse, à Genève et à Klingnau, dans le canton d'Argovie. Les valeurs demeurent néanmoins minimes et sont sans danger, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Les Forces aériennes ont procédé à de nouveaux contrôles de l'air, a annoncé hier le chef de la Division radioprotection de l'OFSP, Werner Zeller. A Genève, on a mesuré 160 microbecquerel /m3 et à Klingnau, 80 microbecquerel /m3. Des traces d'iode 131 et de césium 134 et 137 ont été constatées. A une altitude plus élevée, entre 5000 et 8000 mètres, les mesures font état de 230 microbecquerel /m3.

«C'est minime, puisque cela correspond à 10 000 fois moins que la limite autorisée», a déclaré Werner Zeller. Les valeurs enregistrées au nord de l'Europe sont légèrement plus élevées, avec par exemple 800 microbecquerel /m3 en Suède. Ces doses ne sont pas inquiétantes pour la santé, a-t-il insisté.

La Suisse a également renforcé ses contrôles de denrées alimentaires provenant du Japon par voie aérienne. Pour la première fois, un envoi d'algues nippones a été intercepté mardi à la frontière. Des tests sont en cours, mais le résultat n'est pas encore connu, a précisé Michael Beer, chef de la Division sécurité alimentaire à l'OFSP.

Le renforcement des contrôles aux aéroports a maintenant commencé, par le biais de prélèvements sur les denrées importées. Ces échantillons sont testés dans des laboratoires spécialisés. Les premiers résultats sont attendus dans les jours qui viennent et seront rendus publics, assure l'OFSP. Ce dernier prendra immédiatement des mesures en cas de dépassement des valeurs limites.

Dès aujourd'hui, deux ordonnances de l'OFSP et de l'Office vétérinaire fédéral entreront vigueur: les denrées japonaises devront désormais être accompagnées d'un certificat assurant qu'elles ne sont pas irradiées pour pouvoir être importées en Suisse. Le document devra être établi sur la base de tests menés au Japon, a expliqué la porte-parole de l'OFSP, Sabina Helfer. /ats

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