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«Tout le monde m’a dit que j’étais fou»

En portant le cas de son fils diabétique inapte au service militaire devant la Cour, Hans Glor a fait changer les choses.

25 oct. 2018, 00:01
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«J’ai deux âmes en moi», dit le Zurichois Hans Glor, un ancien cadre d’un groupe électrique, aujourd’hui âgé de 70 ans. «Quand on a, comme moi, une éducation conservatrice, on a tendance à penser que tout ce qui vient de l’extérieur n’est pas nécessaire. Mais, aujourd’hui, je sais que, d’un jour à l’autre, on peut se retrouver dans une autre histoire et que la seule possibilité pour obtenir justice est d’aller à Strasbourg.»

Son histoire, c’est, en fait, celle de son fils, qui, en 1997, apprend qu’il est atteint du diabète de type 1. Non seulement il ne peut poursuivre son apprentissage de camionneur, mais l’armée le déclare inapte au service et l’oblige à payer la taxe militaire.

Eviter une double discrimination

Le jeune homme et son père font recours, écrivant même au Conseil fédéral, pour faire valoir que la maladie n’est pas un obstacle à l’école de recrues....

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