Le Japon a abaissé les valeurs de substances radioactives admises dans les produits alimentaires, a expliqué aujourd'hui à la presse Michael Beer, chef de la Division sécurité alimentaire à l'Office fédéral de la santé publique. L'Union européenne doit en discuter demain.
Si elle s'aligne sur les normes nippones, la Suisse pourrait l'imiter car une harmonisation est judicieuse pour éviter des entraves au commerce. Du point de vue sanitaire, ce n'est toutefois pas nécessaire, a fait valoir le spécialiste.
A la différence des Japonais, la population suisse ne va pas consommer de produits contaminés toute sa vie. Les produits importés de l'archipel représentent un millième de l'alimentation des Helvètes.
Les autorités n'en poursuivent pas moins les contrôles. Pour les légumes, la salade et le lait, les traces de radioactivité mesurées n'ont jamais dépassé 1 becquerel par kilogramme, une valeur très faible et très loin de la limite autorisée.
Le nombre d'échantillons prélevés à la frontière est lui aussi minime, à la mesure des importations. La Suisse n'importe aucun poisson du Japon et les crevettes asiatiques proviennent généralement de fermes d'élevage qui ne sont pas concernées par le problème, a rappelé Michael Beer. /ats