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Testament: seuls 25% des Suisses règlent leur succession

Un quart seulement des Suisses rédigent un testament. Un papier qui peut éviter bien des querelles au sein des familles, selon un sondage de l’association MyHappyEnd.

12 sept. 2019, 10:10
Un testament peut éviter des querelles de succession.

Seuls 25% des Suisses règlent leur succession, indique un sondage publié jeudi, à la veille de la Journée internationale du testament. En conséquence, les querelles d’héritages s’avèrent fréquentes. Une personne sur deux affirme l’avoir vécu dans son propre entourage.

On estime à environ 70 milliards la somme des montants hérités en Suisse chaque année. «C’est beaucoup d’argent et c’est souvent la cause de disputes», écrit l’association MyHappyEnd dans un communiqué.

Querelles d’héritage

Dans le sondage réalisé par l’institut Demoscope, 51% des Suisses ont indiqué que, parmi leurs connaissances, il y avait déjà eu des querelles d’héritage. Et 28% ont déjà vécu ce genre de disputes dans leur entourage familial.

Un testament peut éviter des querelles de succession. Alors que 77% de la population trouve qu’un testament est «très important» ou «assez important» et que 51% des sondés ont dit vouloir rédiger «vraisemblablement» ou «très prochainement» un testament, dans la réalité seuls 27% des Suisses passent à l’acte.

Pourquoi rédiger un testament?

Selon MyHappyEnd, les personnes qui rédigent un testament ne le regrettent pas: 81% d’entre elles trouvent cela «libérateur» et seulement 21% trouvent que la démarche a été «compliquée». Les raisons qui motivent la rédaction d’un testament sont en priorité les souhaits de mettre en sécurité le partenaire, les enfants et les proches parents (61%). Un autre motif souvent invoqué (33%) est aussi de prévenir des querelles de succession.

Seuls 12% des sondés disent pouvoir «tout à fait» envisager de prendre en compte, par exemple, des organisations d’utilité publique à côté de leur propre famille. Quoi qu’il en soit, presque les trois quarts des personnes interrogées savent que le droit successoral prévoit explicitement cette possibilité.

Pour la directrice de MyHappyEnd, Beatrice Gallin, «il y a encore beaucoup de potentiel» sur ce point. Au nom de plus de 20 organisations caritatives, l’association MyHappyEnd a pour objectif de parler ouvertement de sujets tabous tels que la mort et l’héritage. En laissant la personne libre de déterminer ce qu’elle veut faire d’une partie de son héritage, le législateur lui permet de soutenir une cause si elle le souhaite. souligne l’organisation.

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