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Tel un légionnaire mal rasé du camp de Petibonum

06 juin 2018, 00:01
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Johann Schneider-Ammann s’est ramassé deux cuisantes baffes, lundi soir, devant le Conseil national (lire notre édition d’hier). Sa vision stratégique, très libérale, de l’avenir de l’agriculture lui a été renvoyée, de même que son projet de centraliser la quasi-totalité de la recherche agricole (Agroscope) à Posieux (FR). Le Bernois a beau rappeler à chaque interview son pedigree de fils de vétérinaire, il y comprend autant en politique agricole qu’en humour. Tous deux se font à ses dépens.

Le pire, c’est que sur le fond, il a raison lorsqu’il dit que la prospérité de la Suisse tient pour beaucoup à la santé de son économie d’exportation et que celle-ci a besoin de marchés plus ouverts. Mais en fondant sur cette conviction toute sa vision de l’agriculture et en voulant la préparer à l’abandon des taxes de protection douanière, il confond son paletot de ministre avec celui de directeur du Groupe Ammann....

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