Zurich
Ariane Gigon
Des dizaines de chauffeurs de taxi ont lancé hier à Zurich, Bâle et Lausanne une campagne nationale d’opposition au service de transport Uber, entreprise américaine active en Suisse depuis 2013. Réunis en une «Union nationale des taxis» fondée en octobre 2015, ils réclament l’interdiction de l’appli Uber tant que le service ne sera pas soumis aux mêmes conditions que les autres entreprises de transport de personnes. «Uber ne paye pas d’impôts et ne respecte aucune loi, ce qui lui permet d’engranger de confortables gains dont ne bénéficient même pas ses chauffeurs», ont critiqué les chauffeurs de taxi, lors d’une conférence de presse à Zurich.
Actuellement, Uber est disponible à Genève, Lausanne, Bâle et Zurich. La polémique porte sur la plateforme UberPop, qui propose des trajets assumés par des conducteurs non professionnels. «Uber ne respecte aucune règle», a expliqué Christof Zellweger, vice-président de l’association des taxis zurichois...