Après des années de pertes, Swiss est bénéficiaire sur sa base genevoise. Comment expliquer cette évolution?
Nous avons renouvelé intégralement notre flotte désormais constituée de Bombardier CSeries consommant moins de carburant. Ils permettent également de transporter davantage de bagages en cabine, ce qui correspond mieux au marché: de moins en moins de personnes prennent une valise en soute. Swiss a, par ailleurs, développé un éventail d’options selon les besoins des passagers. Par exemple, une personne peut voyager en classe économique tout en accédant au lounge à l’aéroport. Nous avons aussi revu notre réseau en proposant plus de liaisons saisonnières et en augmentant la fréquence sur certaines lignes. Désormais, il est ainsi possible de s’envoler pour Barcelone deux fois par jour, le matin et le soir.
Finalement, Swiss est devenue une compagnie à bas coûts qui ne dit pas son nom…
Le modèle opérationnel low cost s’est bien implanté en Europe,...