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Sur les retraites, un compromis reste possible... en 2017

La droite a gagné une bataille, la gauche menace de prendre le peuple à témoin.

30 sept. 2016, 01:43
Personnes agees



Berne, le 11 mars 2010

Photo: David Marchon



 AINES

Le clash redouté n’a pas eu lieu. Au vote sur l’ensemble, le Conseil national a adopté, hier, par 106 voix contre 55 et 35 abstentions, la réforme globale de la prévoyance vieillesse qui élève à 65 ans l’âge de la retraite des femmes et réduit de 6,8% à 6% le taux de conversion du deuxième pilier.

L’opposition est venue de la gauche et du PDC. Par contre, l’UDC, qui avait brandi la menace d’un vote négatif, est restée dans le rang. «Nous n’avons jamais cherché à couler la réforme», explique le président du parti, Albert Rösti. «Notre but était de créer une divergence avec le Conseil des Etats. Nous avons obtenu ce que nous voulions.» Ulcérée, la gauche menace d’en appeler aux urnes.

La polémique porte sur les mesures de compensation destinées à éviter une baisse des rentes. L’UDC et le PLR ont obtenu qu’elles se concentrent sur le deuxième...

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