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Suisse: plus d’une personne sur quatre n’a pas de religion

Parmi les principaux groupes religieux en Suisse, il y a d’abord les catholiques romains, qui représentent 36% de la population, puis les gens qui n’ont pas de religion (26%) suivent devant les protestants (24%). Du côté des pratiques, ce sont les musulmans qui sont le moins actifs et, de manière globale, les femmes prient plus que les hommes.

29 janv. 2019, 17:32
Les bancs des églises et des temples se dépeuplent dans notre pays (illustration).

De plus en plus de Suisses et de Suissesses n’appartiennent à aucune religion. Jusque dans les années 1980, plus de 90% de la population appartenait à l’une des deux religions nationales principales, catholique ou protestante. Ce chiffre a chuté à 60% aujourd’hui.

Le groupe des personnes sans appartenance religieuse a même presque triplé depuis l’an 2000. Il représentait 26% de la population de 15 ans et plus en 2017, selon des chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS) publiés mardi et portant sur 2017. L’OFS souligne que les personnes issues de l’immigration se décrivent plus souvent sans appartenance religieuse que les Suisses d’origine.

Les personnes «sans religion» forment ainsi le deuxième plus grand groupe selon la statistique des religions. Ils ont dépassé le groupe des personnes réformées évangéliques (protestants). Ce dernier se place en troisième position en 2017 (24%).

 

 

Presque un quart de plus d’athées

Le groupe le plus important depuis 1980 est celui des personnes catholiques romaines: il représentait un peu plus du tiers de la population de 15 ans et plus en 2017, soit 36%. La proportion d’athées et d’agnostiques a, elle, augmenté de 23% depuis 1970.

Les musulmans de tous les groupes religieux sont toutefois ceux qui pratiquent leur foi de manière la plus passive. «Après les non-religieux, ce sont les communautés islamiques qui comptent le plus grand nombre de personnes ayant déclaré n’avoir jamais participé à un service religieux, ou l’avoir fait une fois par semaine, au cours des douze mois précédant l’enquête», note l’OFS.

La proportion de personnes qui n’ont jamais prié au cours de cette même période de douze mois est également plus élevée chez les musulmans (40%) que chez les protestants et les catholiques. Pour ces deux dernières catégories, respectivement un tiers et un quart de personnes n’ont eu aucun dialogue avec Dieu pendant l’année.

Les femmes prient le plus

L’étude montre aussi que les femmes prient généralement avec plus d’assiduité que les hommes. Alors que plus d’un tiers des Suissesses disent prier tous les jours ou presque tous les jours, seulement un cinquième des hommes le font.

Les femmes ne sont pas seulement plus spirituelles, mais aussi plus superstitieuses que les hommes, relève l’enquête de l’OFS: 58% des femmes croient aux anges et aux êtres surnaturels, environ le même nombre fait confiance aux guérisseurs et aux voyantes. Chez les hommes, ce chiffre est inférieur de 15 à 20%.

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