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Suisse: difficile de compenser une perte de revenu suite à une maladie ou à un accident

40% des salariés ont connu une perte de revenu suite à une maladie ou à un accident. Parmi eux, un quart n'arrive pas à compenser ce manque par des économies même sur plusieurs mois.

28 juin 2016, 12:07
Un quart des salariés suisses ayant subi des pertes de revenus n'arrivent pas à les compenser.

En Suisse, 40% des salariés ont connu une perte de revenu suite à une maladie ou à un accident. Mais une personne sur quatre ne dispose pas d'économies suffisantes pour compenser ce manque même pendant un mois.

Dans deux cas sur dix, la perte de revenu se prolonge pendant au moins une année, relève une enquête de l'assureur Zurich publiée mardi. En outre, le déficit s'avère bien plus important après une maladie qu'après un accident.

Face à ces revers du destin, les Suisses apparaissent mal préparés. Si un quart de la population n'a pas de moyens pour couvrir la perte ne serait-ce qu'un seul mois, un autre quart ne dispose de ressources que pour un à trois mois.

En Suisse, peu de gens s'assurent contre l'incapacité de gain. Plus d'une personne sur trois (35%) dispose d'une assurance décès. Mais seule une sur quatre (28%) s'assure contre l'incapacité de gain, contre un tiers en comparaison internationale, constate Zurich.

Risque élevé

Or, statistiquement, le risque d'absence est élevé, démontre le sondage réalisé par l'assureur zurichois en collaboration avec l'université d'Oxford. Sur les 1000 répondants en Suisse âgés de 25 à 60 ans, deux sur cinq déclarent avoir déjà été confrontés à une perte totale ou partielle de revenu.

Parmi eux, 4% ont dû renoncer durablement à une partie de leur revenu antérieur. En l'absence d'indemnités journalières, un employé peut même ne plus rien toucher du tout une fois expirée la durée légale de maintien du salaire et jusqu'à ce qu'il puisse percevoir une rente invalidité.

Dans le pays, environ 90% des incapacités de gain sont dues à des maladies et 10% seulement à des accidents. Or, dans le premier cas, la rente à attendre de l'assurance invalidité (AI) et du deuxième pilier n'atteint souvent que 60% du revenu, contre 90% dans le second cas, rappelle Zurich.

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