Alors que le Département fédéral des finances doit établir les moyens de rendre la finance suisse plus compatible avec les objectifs climatiques, c’est une méchante petite grenade qu’ont dégoupillée, hier matin, l’Office fédéral de l’environnement et le Secrétariat d’Etat aux questions financières internationales. Dans un rapport, les deux branches de l’administration fédérale ont critiqué l’importance trop grande des investissements dans les énergies fossiles des banques, assurances et caisses de pension, que ces placements soient faits dans des actions, des obligations, des immeubles ou des prêts hypothécaires.
Intitulé «Bridging the Gap» («Combler le fossé»), le document d’une centaine de pages est le deuxième du genre à avoir été établi par l’administration. Il détaille les résultats d’un test mené par les spécialistes de Wüest & Partners, une entreprise de conseils indépendante, sur la compatibilité climatique de portefeuilles de placements financiers et immobiliers. A cette enquête ont participé 179 banques, assureurs, caisses...