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Suisse: 559 plaintes déposées contre les chauffeurs de taxis Uber

Les procédures pénales à l'encontre des chauffeurs de taxis Uber ne cessent de se multiplier : 559 plaintes déposées à Lausanne et Zurich. La plupart du temps, les conducteurs circulent sans l'autorisation nécessaire et peuvent risquer jusqu'à 10'000 francs d'amende.

08 déc. 2016, 21:56
Une pluie de plaintes s'abat sur Uber Suisse.

Les procédures pénales à l'encontre des chauffeurs de taxis Uber se multiplient. Selon l'émission "10vor10" de la télévision alémanique SRF de jeudi soir, 559 plaintes ont été déposées rien qu'à Lausanne et Zurich. La police met également en garde les clients: s'ils mentent lors d'un contrôle, ils risquent gros.

De plus en plus de chauffeurs du service de réservation de voitures UberPop sont pris dans des contrôles de police. Souvent, ils circulent sans l'autorisation nécessaire, alors que la loi est claire: celui qui transporte plus d'une fois en 16 jours des passagers payants doit disposer de l'autorisation adéquate.

 

En 2015 et 2016, 139 procédures enregistrées provenaient de la police cantonale de Zurich, 79 de la police municipale de Zurich et 287 de celle de Lausanne. S'y ajoutent 25 cas suspects à Bâle-Ville.

Les chauffeurs Uber risquent jusqu'à 10'000 francs d'amende, selon la police cantonale de Zurich. De nombreuses sanctions sont déjà entrées en force. Ainsi, un chauffeur bâlois a écopé de 5000 francs, alors que la police municipale de Lausanne a infligé des amendes allant jusqu'à 1000 francs, affirme l'émission de télévision.

Magouille

Pour y échapper, certains chauffeurs utilisent un subterfuge, eont affirmé plusieurs d'entre eux à "10vor10": ils demandent à leurs clients de prendre place à l'avant et de prétendre être un ami en cas de contrôle. Cette manigance permet d'éviter la dénonciation pour transport professionnel illicite de personnes.

La magouille est risquée. Alors pour le chauffeur UberPop il ne s'agit que d'une contravention, c'est un délit pour son client. Marco Cortesi, porte-parole de la police municipale zurichoise, est explicite: "S'il s'avère que le passager a menti à la police, il peut être passible d'entrave à l'action pénale. Cela peut lui valoir trois ans de prison".

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