Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Statues nues censurées sur Facebook, test de paternité sur un orang-outan ou kebab au fromage… l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. On apprend notamment que des statues nues antiques d’un musée d’art genevois ont été censurées par Facebook, que le zoo de Bâle a eu une grosse surprise en effectuant un test de paternité sur un jeune orang-outan ou qu’un fromager zurichois a inventé le premier kebab au fromage.

05 févr. 2019, 12:38
Les médias étrangers mettent en lumière des réalités méconnues de notre pays.

Comme chaque semaine, on fait un petit tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l’actualité de notre pays.

Statues nues censurées sur Facebook

L’art a ses limites, surtout lorsqu’il s’agit de nudité. C’est en substance le message donné par Facebook au Musée d’art et d’histoire (MAH) de Genève. L’institution culturelle voulait faire la promotion de sa nouvelle exposition «César et le Rhône» sur le réseau social. Le MAH avait l’intention de mettre en avant l’événement au moyen de deux statues antiques.

Problème, ces deux sculptures représentent des corps nus. Or, Facebook se montre particulièrement strict en matière de nudité et interdit ces visuels, ainsi que le relate Sputnik News sur la base de messages laissés par le musée sur ses comptes Facebook et Twitter. Le MAH s’y interroge en publiant les images des statues incriminées et affublées du mot «censuré» sur les parties intimes avec cette question: «Peut-être serait-il temps pour cette plateforme de changer sa politique pour les musées et les institutions culturelles?».

 

Le média russe rappelle que ​ce cas n’est pas isolé. D’autres œuvres d’art célèbres, à l’instar du tableau «L’origine du monde» du peintre français Gustave Courbet représentant un sexe féminin en gros plan, avaient elles aussi été censurées par le passé.

Test de paternité sur un orang-outan

Mais, qui est le père? C’est la question que se sont posée des scientifiques du zoo de Bâle à propos d’un bébé orang-outan. Pour le savoir, ils ont procédé à un test de paternité sur le jeune primate nommé Padma. Et c’est peu dire que les résultats ont réservé une surprise de taille, ainsi que le rapportent plusieurs médias de par le monde de la chaîne américaine Fox News au quotidien liechtensteinois Liechtensteiner Vaterland.

En effet, le test ADN a révélé que le jeune orang-outan n’avait été engendré par aucun mâle de son enclos. Pourtant, Maja qui a donné naissance à Padma en août, était dans la même enceinte que Budi, un orang-outan de 14 ans. Ce dernier aurait donc dû logiquement être le père du bébé.

Alors que s’est-il passé? Le père de Padma s’est finalement avéré être Vendel, un autre mâle de 18 ans vivant dans l’enclos voisin. Ainsi, la femelle Maja s’est manifestement rapprochée de ce dernier à travers la clôture qui les séparait. «Jusqu’à présent, ces tests n’ont apporté aucune surprise. Mais, il y a une première fois pour tout», expliquent les responsables du zoo, qui précisent que ces tests ADN sont réalisés sur tous les nouveau-nés de cette espèce en danger.

Le premier kebab au fromage

Lorsque l’un des plats les plus populaires de Turquie rencontre l’un des mets favoris des Suisses, cela donne le kebab au fromage. Oui, vous avez bien lu! Le Cheebab, c’est son nom, a été inventé par la fromagerie zurichoise Natürli comme alternative végétarienne pour les amateurs de kebab. Niveau goût, ce mélange de cheddar, de halloumi et de fromage à raclette est plutôt salé, à en croire la journaliste de Munchies, qui a visiblement apprécié la dégustation.

 

Mais, comment est née cette idée? «J’avais le sentiment que les restaus de kebabs pouvaient offrir un plat avec du fromage. Entre la vision initiale et le premier résultat comestible, on compte environ une année d’essais. Le Cheebab existe maintenant depuis mai 2018 et on est débordé par la demande depuis», raconte son inventeur Roland Rüegg.

Pour le moment, on ne trouve le Cheebab que dans trois établissements en Suisse alémanique, deux dans le canton de Zurich et un autre dans le canton de Saint-Gall. Mais, Roland Rüegg espère faire la tournée de quelques festivals dédiés à la nourriture et à la bonne chère au cours de l’été prochain.

Location de meubles chez Ikea

La nouvelle a fait le tour des rédactions du monde. Ikea entend changer de modèle économique en misant sur la location de meubles. Pour tester son nouveau concept, le géant suédois de l’ameublement a choisi la Suisse, comme le révèle le Financial Times. Le principe est simple, le client se rend au magasin, sélectionne un objet à louer et «lorsque la période de location est terminée, vous rendez votre meuble et vous pouvez louer quelque chose d’autre», explique Torbjorn Loof, directeur général d’Inter Ikea, propriétaire de la marque Ikea, au journal britannique.

Parmi les fournitures proposées, Ikea va dans un premier temps louer des chaises de bureau, des bureaux ou même des cuisines. Une fois rendus, les meubles seront remis à neuf et vendus. Mais, à en croire le média économique belge L’Echo, Ikea n’invente rien. Plusieurs firmes, notamment en Belgique, font déjà du leasing de mobilier de bureau, tandis que d’autres proposent de refaire son intérieur avec des meubles en location.

Favoriser l’apprentissage durant le sommeil

Apprendre une langue étrangère durant son sommeil, c’est possible. La découverte a été faite par des chercheurs en psychologie de l’Université de Berne qui ont mis en évidence la capacité du cerveau d’apprendre de nouveaux mots de vocabulaire dans une langue étrangère et de s’en souvenir après le réveil.

 

On savait que les connaissances acquises à l’état d’éveil sont passées en revue pendant la nuit au cours de laquelle le cerveau les «rejoue», afin de les consolider et les ancrer dans la mémoire. Mais, on sait désormais que l’on peut aussi acquérir de nouvelles connaissances durant le sommeil, comme on peut le lire dans le Daily Mail, qui s’est intéressé à cette découverte.

Pour parvenir à ces résultats, des volontaires écoutaient toute une série de mots, tels que «tofer = clé» ou «guga = éléphant» dans leurs écouteurs, alors qu’ils étaient endormis. Une fois éveillés, ils étaient en mesure d’indiquer si ces mots désignaient quelque chose de grand («guga») ou de petit («tofer»). Le taux de succès a atteint les 60%.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias