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Sondage: seul l'UDC s'opposerait à un congé parental payé

Un sondage auprès des partis politiques montre qu'ils sont ouverts à l'idée de créer un congé parental payé et partagé entre le père et la mère.

11 nov. 2014, 19:06
La commission fédérale pour les questions féminines propose un congé de 24 semaines à partager entre le père et la mère.

Dix ans après le "oui" du peuple suisse à la création de l'assurance maternité, il est temps de placer le congé parental pour les pères et les mères en tête de liste des priorités, estime la Commission fédérale pour les questions féminines. La CFQF a sondé les chances politiques de cet objectif auprès des partis.

L'enquête auprès des partis politiques montre clairement que seules la collaboration et la concertation des milieux politiques, sociaux et économiques pourront conduire à la réalisation du congé parental pour l'un et l'autre, écrit mardi la commission.

Le sondage n'a toutefois pas pu établir de manière précise l'ampleur du soutien politique pour un congé parental. Il n'est "au moins pas exclu de trouver une majorité au Parlement pour une proposition de compromis habilement négociée", estime la commission dans le dernier numéro de la revue spécialisée "Questions au féminin".

Dans le sondage, l'UDC est le seul parti qui rejette un congé parental payé. Mais le PDC et le PLR n'ont pas rempli le questionnaire de la CFQF. Le PDC a toutefois fait savoir à la commission qu'un congé parental ou paternel devrait être possible, mais qu'une solution doit tenir compte des petites et moyennes entreprises (PME) et ne pas peser sur l'économie.

Le congé doit être payé

Le PS, les Verts, le PBD, les Vert'libéraux, le PEV et le PCS se sont prononcés en faveur d'un congé parental payé. Ils sont aussi d'accord sur le fait qu'un congé parental n'a de sens que s'il est payé.

La majorité des partis qui ont répondu au sondage privilégient un congé parental qui puisse être partagé entre la mère et le père. Presque tous envisagent un modèle dans lequel une partie du congé serait réservée au père. L'importance de celle-ci, de même que la durée du congé, ne font toutefois pas l'unanimité.

La CFQF prêche pour son propre modèle qui pourrait représenter un bon compromis: celui-ci propose un congé parental de 24 semaines, durant lequel au moins quatre semaines seraient attribuées au père et au moins quatre semaines à la mère.

Cette combinaison entre une répartition partiellement imposée et en partie libre pourrait constituer une bonne base en vue d'une future discussion, conclut la CFQF.

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