Les Suisses tiennent à l'armée et ils ont de plus en plus confiance en elle. Ce résultat du sondage annuel de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich sur la sécurité redore le blason de l'institution malmenée le 18 mai.
L'enquête a été menée en janvier, soit quatre mois avant le veto du peuple à l'achat de nouveaux avions de combat. Les réponses des 1200 personnes témoignent d'une attitude par rapport à l'armée nettement plus positive qu'en 2013.
Les personnes en faveur d'une autonomie militaire ou d'une autonomie absolue sont de plus en plus nombreuses. Mais elles ne constituent pas une majorité. Le nombre de sondés en faveur d'une adhésion à l'OTAN ou l'UE atteint un nouveau record de faiblesse.
Une majorité de Suisses privilégient l'armée de milice. Seule une minorité se dit favorable à l'abolition de l'obligation de servir. Pour la majorité, des missions comme l'aide en cas de catastrophe sur le territoire national et le soutien au Corps des garde-frontières lors d'importants flux de réfugiés sont appelés à jouer un rôle plus important pour l'armée.