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Solar Impulse 2 pourraît quitter Hawaï en avril 2016

La reprise du programme de Solar Impulse est prévue pour avril 2016. Il sera plus "improvisé". Après le départ d'Hawaï, la suite de l'aventure pourrait intégrer des arrêts au Canada, aux Etats-Unis et en Suisse.

23 déc. 2015, 12:38
Solar Impulse devrait quitter Hawaï en avril  2016 et prévoit un arrêt en Suisse.

L'aventure de Solar Impulse 2 se poursuivra dès avril prochain, indique mercredi l'un des deux pilotes de l'avion solaire, André Borschberg. La suite du périple requerra davantage d'"improvisation". L'équipe "rêve" de faire une escale en Suisse.

"On sera prêts à quitter Hawaï le 20 avril, c'est là que s'ouvre la fenêtre énergétique optimale, quand les jours sont suffisamment longs, les nuits suffisamment courtes pour voler", explique le pilote dans une interview à 24 heures et La Tribune de Genève parue mercredi.

Des tests au sol sont prévus "dès le 20 février, puis il faudra en faire en vol en mars", ajoute-t-il, précisant que les batteries de l'appareil ont été changées et leur isolation améliorée.

Depuis Hawaï, Solar Impulse 2, toujours soutenu par "une équipe de plus de 100 personnes", aura quatre possibilités: "on pourra aller sur Vancouver au Canada, sur San Francisco, Los Angeles ou Phoenix", livre André Borschberg. Mais "dans tous les cas, l'arrivée se fera à New York".

Arrêt en Suisse?

La suite? "Tout aussi imprévisible", d'après le pilote. "Nous arriverons peut-être en Angleterre, en France, en Espagne ou au Maroc." Solar Impulse 2 n'aura d'ailleurs plus de feuille de route, avec une destination à atteindre, mais des choix multiples de destinations.

Dans une émission qui devait être diffusée mercredi soir sur la RTS, et dont un extrait a été mis en ligne sur internet, Bertrand Piccard précise que l'équipe "aimerait beaucoup" faire une escale en Suisse. "Cela dépendra de la météo (...) c'est peut-être peu raisonnable de l'annoncer déjà maintenant", s'empresse-t-il toutefois d'ajouter.

Payerne semble une destination privilégiée, puisque l'aéroport vaudois possède un hangar que Solar Impulse a utilisé depuis plusieurs années. Mais André Borschberg se dit sûr que "Genève et Zurich seraient très contents de nous accueillir".

Questions géopolitiques

La même incertitude vaut pour la route ralliant l'Europe à Abou Dabi, qui "ne sera pas simple non plus, le contexte géopolitique ayant changé", poursuit le pilote dans son interview aux deux journaux lémaniques. Il exclut un vol au-dessus de l'Afrique du Nord, des Alpes (au vu des turbulences en été), de la Syrie, de l'Irak et d'Israël. "Je pense que nous allons passer par l'Egypte, puis l'Arabie saoudite."

Parti d'Abou Dabi le 9 mars 2015, Solar Impulse 2 a accompli jusqu'ici près de 18'000 kilomètres. Il a atterri le 3 juillet sur l'île d'Oahu, à Hawaï, après une traversée du Pacifique depuis le Japon de 8200 kilomètres. Cette étape était la plus longue du tour du monde prévu sur 35'000 kilomètres.

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