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Service public: la RTS annonce la suppression de près de 23 postes

Pour des raisons économiques, la RTS va supprimer une vingtaine de postes de travail. Elle précise qu’aucun licenciement ne sera prononcé.

16 janv. 2020, 11:12
La RTS avait déjà précisé début octobre devoir faire face à un nouveau plan d’économie en 2020, à hauteur de 14,3 millions de francs.

Contrainte de réaliser des économies, la RTS va encore réduire de 14,3 millions de francs ses dépenses annuelles, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué. Elle annonce aussi devoir supprimer 22,8 postes de travail, mais sans qu’aucun licenciement ne soit prononcé.

Minimiser les effets

«La suppression se fera par le non-remplacement de postes vacants et par des retraites anticipées», précise la RTS. Elle s’est «efforcée de minimiser autant que possible les effets de cette mesure sur les conditions de travail et de vie de son personnel et sur son offre de programmes».

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La SSR avait annoncé l’automne dernier devoir faire des économies à hauteur de 50 millions en raison notamment d’une baisse des recettes publicitaires de 30 millions.

La RTS avait déjà précisé début octobre devoir faire face à un nouveau plan d’économie en 2020, à hauteur de 14,3 millions de francs, dont 12 millions en lien avec les recettes publicitaires et 2,3 millions en lien avec le plan d’économie lancé en 2019, à la suite de la baisse de la redevance.

Moins de productions originales, plus de rediffusions

Les émissions concernées par ce programme d’économies sont des émissions diffusées en dehors des heures de grande écoute ou qui impactent le moins possible le public, rappelle la RTS. Comme annoncé en octobre aussi, il s’agit des émissions télévisées «Au cœur du sport», «En ce temps-là», «Mauvaise langue» et «Toute une vie».

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Certains magazines devront aussi revoir à la baisse le nombre de productions originales pour se rabattre sur des achats ou des rediffusions. En radio, la chronique «Futur antérieur» a disparu des ondes. Il en va de même pour le 5 heures-6 h 30 de La Première.

Parallèlement et malgré les économies réalisées, la RTS dit vouloir poursuivre en 2020 «le renouvellement de son offre pour s’adapter à l’évolution des usages du public». Elle lancera des nouveaux programmes, notamment dans les domaines de la culture, de l’information et à destination du jeune public, annonce-t-elle.

Impressum dénonce

De son côté, impressum a dénoncé dans un communiqué des mesures «dramatiques». Elles «constituent en réalité des licenciements déguisés» car «plus de la moitié de ces postes concernent des retraites anticipées», écrit le syndicat des journalistes.

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