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Sécurité routière: 84'727 permis de conduire retirés en 2017, principalement pour la vitesse et l'alcool

Près de 85'000 permis de conduire ont été retirés en Suisse en 2017. Un chiffre stable par rapport à 2016. Les retraits à cause de l'alcool sont en constant recul depuis 2010. Ceux liés aux stupéfiants prennent le chemin inverse. Les excès de vitesse restent la première cause.

27 févr. 2018, 13:00
Plus de 28'000 permis ont été retirés pour des excès de vitesse (illustration).

Le nombre de retraits de permis de conduire a été quasiment stable en Suisse en 2017. Il s'est élevé à 84'727 cas, soit 534 de moins qu'en 2016. Comme les années précédentes, les principaux motifs étaient une vitesse excessive et la conduite en état d’ébriété.

Les annulations de permis de conduire à l'essai ont entraîné 1312 confiscations, contre 1432 l'année précédente, a indiqué mardi l'Office fédéral des routes (OFROU). Les excès de vitesse ont été la cause de 28'449 retraits, ce qui représente une diminution de 2,7%. Cette tendance est observée depuis 2010.

Dans 13'620 cas, le permis a été retiré pour cause de conduite sous l'emprise de l'alcool, un chiffre en repli de près de 10% par rapport à 2016. Dans cette catégorie aussi, le nombre de retraits ne cesse de diminuer depuis 2010.

La situation est en revanche bien différente concernant le nombre de permis retirés pour conduite sous l'influence de drogues, en augmentation constante depuis 2009. Pas moins de 5047 cas ont été dénombrés en 2017, soit une progression de 8% par rapport à 2016.

L'OFROU a enregistré un recul du nombre de retraits chez les personnes se révélant être inaptes à la conduite du fait de leur dépendance à l'alcool ou aux drogues. La baisse atteint 21% pour l'alcool (1721 cas) et 6% pour la toxicomanie (3226).

Inattention et distraction

Parmi les autres motifs, 8411 retraits ont été prononcés pour cause de mise en danger de la vie d'autrui par inattention et 1662 autres pour distraction (par exemple téléphoner, naviguer sur son téléphone ou manger au volant). Dans les deux cas, ces chiffres sont en repli, de respectivement 4% et environ 2%, par rapport à l’année précédente.

Le nombre de retraits dus à l’inattention poursuit sa tendance à la baisse entamée en 2012. En revanche, la forte augmentation depuis 2013 des retraits dus à la distraction du conducteur (+88% entre 2013 et 2016) connaît un coup d'arrêt.

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