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Sécurité: l’armée doit faire plus pour protéger la Suisse contre les hackers

Viola Amherd, en charge du département fédéral de la défense et de la protection de la population, a déclaré vouloir accroître la défense de la Suisse face aux cyberattaques. Un nouveau commandement spécial devrait voir le jour.

31 janv. 2020, 07:06
La ministre de la Défense Viola Amherd veut mettre en place au sein de son département une véritable force d'intervention spéciale qui défendra également les agences et les entreprises civiles contre les attaques des pirates informatiques (archives).

La conseillère fédérale Viola Amherd veut renforcer la lutte de la Suisse contre les cyberattaques. Dans son département, elle veut mettre en place un commandement spécial comprenant des soldats formés pour prémunir la société civile contre les attaques virtuelles.

Les cybertroupes existantes ont besoin de plus de personnel, de plus de formation et d’une coopération accrue avec les pays étrangers. La Haut-Valaisanne estime que les cyberattaques représentent la plus grande menace actuelle pour la sécurité du pays, au côté du terrorisme. «Nous devons en faire encore davantage» dans ce domaine, explique vendredi la ministre de la Défense lors d’un entretien avec les publications alémaniques de Tamedia.

L’armée suisse compte actuellement environ 170 spécialistes actifs dans le domaine de la cyberguerre. Jusqu’à présent, ils se sont concentrés sur la protection des canaux et des installations de communication militaires. Mais Viola Amherd veut aller plus loin. Elle veut une véritable force d’intervention spéciale qui défendra également les agences et les entreprises civiles contre les attaques des pirates informatiques.

 

 

Cette nouvelle force de réaction rapide devra pouvoir apporter un soutien subsidiaire aux opérateurs d’infrastructures critiques et aux entreprises privées contre le hacking, souligne la conseillère fédérale. Parmi les infrastructures critiques, la Confédération compte les compagnies d’électricité, les CFF et les entreprises de télécommunications.

Viola Amherd souhaite aussi renforcer le personnel et les ressources du Service de renseignement de la Confédération. Concrètement, la ministre envisage une modification de la loi qui permettrait à l’avenir de surveiller et de mettre sur écoute les extrémistes politiques présumés en Suisse. Et ce même en dehors de toute procédure pénale.

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