Malgré d’innombrables campagnes de sensibilisation, la Suisse reste toujours à la traîne en matière de don d’organes. Après un décès, lorsque l’équipe médicale s’enquiert de la possibilité de prélever un organe auprès des proches, le taux de refus est de 60 pour cent. «C’est deux fois plus que la moyenne des pays européens», a déploré, hier, le chef du Département de l’intérieur, Alain Berset.
Cette situation a un prix élevé en termes de vies humaines. L’an dernier, 68 personnes en liste d’attente sont décédées avant d’avoir pu être opérées. Pour le Conseil fédéral, la solution réside dans l’introduction du consentement présumé, mais sous une forme qui tient compte de l’avis des proches.
Initiative et contre-projet
Le consentement présumé est au cœur d’une initiative populaire lancée par la Jeune Chambre internationale de la Riviera vaudoise (JCI), avec le soutien de la Fondation Swisstransplant, qui organise, au niveau national, toutes les...