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Salon de l'auto: l'édition 2019 sera la dernière dans sa forme actuelle

La forme du Salon de l'automobile de Genève changera après cette édition 2019. Les responsables ont aussi annoncé vouloir à l'avenir développer la numérisation et évoluer vers un "salon de la mobilité".

19 févr. 2019, 13:40
Andre Hefti (à gauche sur la photo), l'actuel directeur du Salon de l'automobile de Genève, passera le flambeau à Olivier Rihs (à droite) en juillet.

Confronté aux changements structurels qui touchent les foires, le Salon de l'automobile de Genève réfléchit à son avenir. La 89e édition, qui se tiendra du 7 au 17 mars, sera la dernière dans sa forme actuelle et l'ultime pour le directeur André Hefti. Les responsables veulent diversifier le public en attirant les passionnés de technologie.

Entre 650'000 et 700'000 visiteurs et 10'000 journalistes devraient se presser à Palexpo en deux semaines, a indique mardi André Hefti en conférence de presse. L'actuel directeur passera le flambeau à Olivier Rihs en juillet.

 

 

Dès 2020, l'exposition de la halle 7 sera raccourcie à cinq jours. "Pour les accessoiristes et les équipementiers, 11 jours, c'est trop long", a expliqué M. Hefti. La durée pour le reste du Salon de l'automobile demeurera inchangée.

Développer la numérisation

D'autres nouveautés seront introduites ultérieurement. "Même si nous sommes considérés comme un salon classique, apprécié pour cela, (nous devons) évoluer en développant la numérisation, notamment pour améliorer la communication", a déclaré le président Maurice Turrettini.

Le Salon de l'automobile doit évoluer vers un "salon de la mobilité", a plaidé François Launaz, président de la faîtière des importateurs auto-suisse. Les organisateurs doivent prendre en compte l'engouement actuel pour les véhicules à traction alternative, dont les nouvelles immatriculations ont connu une envolée (+23%) sur territoire helvétique en 2018.

Les nouvelles technologies pourraient également trouver leur place au coeur de la manifestation à l'avenir. Pour sa dernière édition, André Hefti voulait inviter des jeunes pousses dans la halle principale. Il a dû abandonner son projet. "Nous avons trouvé huit exposants, alors qu'il en fallait quinze minimum", a-t-il affirmé à AWP.

Confiance malgré les défections

La plupart des entreprises technologiques sollicitées ne pouvaient pas mobiliser du personnel pour la durée du salon. "Il faudra trouver une solution pour organiser ce 'Campus of the future' sur trois jours", a expliqué le directeur démissionnaire.

Le Gims doit composer cette année avec la défection de plusieurs marques d'importance comme Opel, Volvo, Hyundai et Ford, qui vont assurer la promotion de leurs nouveaux modèles par d'autres canaux.

Le président n'est pas inquiet pour autant. "Pour l'instant, nous sommes confiants", a-t-il lancé, évoquant un sondage qui place le rendez-vous genevois parmi les préférés de 35% des marques interrogées. "On est loin (d'un) seuil minimal en termes de participation".

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