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"Salaire misérable, énorme pression": les conditions d'employés suisses de Zalando dénoncées

"Un salaire horaire misérable, du travail sur appel, des contrats à durée déterminée et une énorme pression sur le temps". Unia a lancé une pétition pour dénoncer les conditions de travail des employés travaillant en Suisse au service des retours de Zalando.

13 déc. 2017, 17:03
Le syndicat demande à ce que "Zalando Suisse garantisse pour ses sous-traitants des conditions de travail décentes et un salaire d'au moins 22 francs de l'heure", selon le communiqué. (illustration)

Unia se mobilise en faveur des employés travaillant en Suisse au service des retours de Zalando. Le syndicat lance une pétition pour dénoncer le dumping salarial chez des sous-traitants du géant de la vente en ligne.

"Le commerçant en ligne, dont le siège est à Berlin, exploite un modèle commercial basé sur le dumping salarial pour ses sous-traitants en Suisse", écrit mercredi Unia. Le syndicat dénonce "un salaire horaire misérable, du travail sur appel, des contrats à durée déterminée et une énorme pression sur le temps".

 

 

Le syndicat demande à ce que "Zalando Suisse garantisse pour ses sous-traitants des conditions de travail décentes et un salaire d'au moins 22 francs de l'heure", selon le communiqué. Deux entreprises sont nommément visées par la pétition lancée en ligne par Unia, MS Direct et Ingram Micro.

La première, domiciliée à St-Gall, opère le service des retours de Zalando pour la Suisse orientale. Elle a fermé en juin son site de St-Gall fort de quelque 90 collaborateurs et exploite depuis quelques semaines un nouveau site à Arbon (TG).

Discussions entamées

En Suisse, le personnel opérant au service des retours de Zalando trie, nettoie et emballe les articles, et renvoie les colis. Selon Unia, un système informatique mesure le rythme de travail.

Contacté par l'ats, un porte-parole de MS Direct confirme un salaire horaire initial à 19,10 francs bruts, y compris indemnisations de vacances et pour jours fériés. La direction de la société a rencontré la semaine dernière deux représentants d'Unia.

"Nous prenons connaissance de la revendication salariale", fait savoir le porte-parole de MS Direct. Mais l'entreprise souligne que des salaires plus élevés ne sont pour l'heure pas applicables "en raison de la division internationale du travail dans le secteur de la vente par correspondance."

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