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Saint-Gall: une femme condamnée pour cruauté envers les animaux

Le juge unique du tribunal de Mels, à Saint-Gall, a reconnu coupable une femme de 33 ans de cruauté envers les animaux. Elle écope d'une peine pécuniaire avec sursis et de 700 francs et une amende de 400 francs.

07 juin 2018, 16:47
Une femme proche de l'éleveur de Hefenhofen (TG) soupçonné de maltraitance envers les animaux a été reconnue coupable de cruauté envers des chevaux.

Une femme proche de l'éleveur de Hefenhofen (TG) soupçonné de maltraitance envers les animaux a été reconnue coupable de cruauté envers des chevaux. Elle a été condamnée à une peine pécuniaire avec sursis et à une amende.

Le juge unique du tribunal de district de Mels (SG) a infligé à cette femme de 33 ans une peine pécuniaire avec sursis de 700 francs et une amende de 400 francs. Il lui reproche de ne pas avoir élevé plusieurs chevaux dans de bonnes conditions.

Selon l'acte d'accusation, la prévenue n'a pas nourri suffisamment quatre chevaux et un poney et n'a pas assuré leur entretien. Les cinq animaux étaient très amaigris et malades. Ils ne disposaient pas d'assez de place et n'avaient pas de litières propres et sèches.

Trois des cinq bêtes en question appartenaient à l'éleveur de Hefenhofen chez qui des chevaux avaient trouvés mort de faim. Elles avaient été saisies par le vétérinaire cantonal thurgovien.

Prévenue sans avocat

La prévenue s'est présentée à l'audience sans avocat. Elle a clamé son innocence. Elle n'a pas maltraité les chevaux. Les animaux sont tombés malades, raison pour laquelle ils étaient amaigris.

Le scandale de Hefenhofen a éclaté en août 2017. Des défenseurs des droits des animaux ont dénoncé les conditions de détention du bétail chez un éleveur. Des photos montraient des chevaux amaigris, voire abandonnés morts au sol.

Les 250 animaux (chevaux, porcs, boeufs, moutons et chèvres) ont été évacués de la ferme. l'éleveur a été placé à des fins d'assistance par le médecin cantonal et il s'est vu signifier une décision superprovisionnelle lui interdisant de détenir des animaux.

Plaintes

L'éleveur était connu des services vétérinaires du canton. Depuis des années, il s'opposait à toutes les décisions des autorités. L'office vétérinaire ne procédait à des contrôles qu'après les avoir annoncés préalablement à l'éleveur. Des plaintes ont été déposées contre le vétérinaire cantonal, son adjoint et le conseiller d'Etat Walter Schönholzer.

Le Ministère public n'a pas été autorisé à ouvrir une procédure contre le conseiller d'Etat. Le parlement cantonal s'y est opposé. La commission d'enquête indépendante mandatée par le gouvernement thurgovien a commencé ses travaux en janvier. Ses conclusions seront connues d'ici la fin de l'été, a indiqué à l'ats Hanspeter Uster, président de la commission.

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