Les Suisses auront - probablement - l'occasion de se prononcer sur les accords fiscaux conclus avec l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Autriche pour protéger la place financière helvétique. Le conditionnel est de rigueur car tout dépend de l'aboutissement du référendum conjoint lancé par une curieuse coalition: la très conservatrice Asin (Association pour une Suisse indépendante et neutre) et la rougeoyante organisation des Jeunes socialistes.
Les signatures ont été déposées hier à la Chancellerie fédérale, mais les comités référendaires ne sont pas sûrs de disposer des 50 000 signatures requises. Le délai légal arrivait à échéance hier et la procédure de validation qui incombe aux communes s'est faite dans une précipitation qui n'a pas permis un décompte exact.
"La marge est faible", reconnaît le président de l'Asin, Pirmin Schwander, qui parle de 51 000 signatures. Il y a donc un risque, à l'instar de l'initiative du Parti libéral-radical contre la bureaucratie, qui...