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Revue de presse: vote électronique, retards des CFF et vin blanc du Lavaux... les titres de ce dimanche

Le fiasco du vote électronique, les retards des CFF ou encore la baisse de production du vin blanc du Lavaux sont quelques-uns des sujets abordés par la presse de ce dimanche.

07 juil. 2019, 08:42
Les journaux dominicaux reviennent sur quelques-uns des grands faits d'actualité de ces dernières semaines.

Fiasco du vote électronique: dédommagements demandés

Le canton de Fribourg exige une compensation financière de la Poste après le fiasco de son système de vote électronique. Le contrat n'a pas été rempli, indique à la NZZ am Sonntag la chancelière d'Etat Danielle Gagnaux-Morel, qui n'a pas souhaité articuler le montant réclamé. Les négociations sont toujours en cours. Outre Fribourg, Bâle-Ville, Thurgovie et Neuchâtel utilisaient le système développé par la Poste et se retrouvent donc dans la même situation. Contacté par le journal alémanique, ces trois cantons envisagent également de réclamer des compensations.

Sous la pression de la Confédération, la Poste a dû mettre un terme à son système. Dans la perspective des fédérales en octobre prochain, la Chancellerie fédérale a conclu, après examen par des experts externes, que le système ne répondait pas en l'état aux exigences de la loi fédérale. Le vote électronique est autorisé en Suisse depuis 2004, mais seulement à titre expérimental et pour un nombre limité d'électeurs. En juin, le canton de Genève avait lui aussi cessé d'exploiter son système de vote électronique, également utilisé à Berne, en Argovie et à Lucerne. Les citoyens suisses n'ont aujourd'hui aucune possibilité de participer à des votations ou à des élections via un ordinateur, ce qui complique notamment la donne pour les Helvètes habitant à l'étranger.

40% de trains en retard sur les grands axes

Dans le trafic ferroviaire suisse, jusqu'à 40% des trains circulant sur les axes principaux n'ont pas été ponctuels le mois dernier, rapporte la SonntagsZeitung, se basant sur une évaluation établie par la plate-forme privée puenktlichkeit.ch. En Suisse, un train est considéré comme "en retard" s'il entre en gare avec au moins trois minutes de décalage par rapport à l'heure prévue. Ainsi, les voyages deBâle à Zurich ont été retardés dans 40% des cas (357 trajets sur 891), contre 13% en sens inverse; et environ la moitié a eu plus de cinq minutes de retard. 29% des trains reliant Lausanne à Genève (136 sur 467) étaient en retard de plus de trois minutes et 21,6% de plus decinq minutes. Dans le sens inverse, ces taux étaient respectivement de 14,3% et 9%.

Lors des six premiers mois de 2019, la ponctualité du trafic est restée stable à un niveau élevé selon les chiffres de l'entreprise, note un porte-parole des CFF. Par ailleurs pour l'ex-régie fédérale, ce n'est pas le nombre de trains en retard qui compte, mais le nombre depassagers affectés. Il y a deux semaines, le 27 juin, un quart des usagers du réseau suisse - environ 315'000 personnes - sont arrivés en retard en raison de la chaleur qui avait déformé des rails. On estime à 1,26 million le nombre de personnes qui voyagent chaque jour avec les CFF. La Commission des transports du Conseil national a inscrit les retards à son agenda. A la mi-août, les CFF devraient publier une étude sur ce dossier.

Le président du PS Christian Levrat, parlementaire le plus puissant

Pour la deuxième fois consécutive, Christian Levrat, président du parti socialiste et membre du Conseil des Etats, s'est classé en tête du classement des parlementaires les plus puissants. La liste est établie par la SonntagsZeitung. Le Fribourgeois est suivi par son collègue Pirmin Bischof, membre du PDC de Soleure, et du conseiller national Thomas Aeschi, chef de la faction zougoise de l'UDC. La première femme du classement pointe à la sixième place, en la personne de la conseillère nationale vert'libérale Tiana Angelina Moser de Zurich. Elle est suivie par ses collègues genevoise verte Lisa Mazzone (13e au classement général) et argovienne démocrate-chrétienne Ruth Humbel (16e).

Le classement tient compte, entre autres, des sièges en Commissions, des votes, des initiatives réussies, des postes au sein du Parlement et du parti, de la présence dans les médias et du réseau de contacts. Christian Levrat n'est en tête dans aucun des domaines analysés, mais est fort partout. Selon le journal, son parti a perdu de l'influence parmi les 50 premières têtes du classement au cours des quatre dernières années en raison de la chute des femmes. Parallèlement, davantage de femmes des partis bourgeois UDC, PLR et vert'libéraux se sont hissées au sommet du classement.

Baisse de la production du vin blanc du Lavaux

En 2019, les vignobles en Lavaux vont diminuer leur production de vin blanc de 15%, la baisse la plus importante depuis 2007. La décision a été prise par la section de Lavaux de la Fédération vaudoise des vignerons de manière quasi unanime pour éviter un effondrement des prix dû à des stocks trop importants, rapporte Le Matin Dimanche. Les Suisses boivent de moins en moins, et la concurrence étrangère est féroce. Entre 2017 et 2018, la consommation de Lavaux blanc a baissé de 15%, selon des chiffres établis par le canton de Vaud. Et les stocks ont bondi d’autant: ils représentent désormais quelque 8 millions de litres, soit plus de deux ans de consommation.

Un bovin sur dix abattu sans être utilisé

Près d'un bovin sur dix ne peut être abattu et valorisé en Suisse. C'est ce que montrent les chiffres de la banque de données sur le trafic des animaux que les deux journaux de Tamedia ont pu consulter. Selon celle-ci, 627'748 bovins ont été abattus l'an dernier. Parallèlement 62'230 animaux sont "morts" sans qu'ils ne puissent être utilisés. Les deux tiers de tous ceux qui ont péri ont vécu moins de six mois. Selon Le Matin Dimanche, les maladies sont les premières causes de décès. Les veaux à qui l'on ne donne pas suffisamment de premier lait sont particulièrement à risque et une mauvaise hygiène dans les étables peut aussi leur être fatal. Les spécialistes interrogés parlent dans ce cas plutôt de "paysans débordés" que de "bourreaux qui maltraitent les bêtes". Les éleveurs renoncent aussi parfois à traiter un bovin malade pour des raisons financières et préfèrent l'endormir.

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