Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Revue de presse: vie des élus à Berne, affaire CarPostal et braquages de fourgons… les titres de ce dimanche

La vie des élus sous la Coupole fédérale, le scandale CarPostal qui s’étend ou encore des mesures contre les braquages violents de fourgons sont à la Une de l’actualité dominicale.

01 sept. 2019, 10:02
La presse dominicale revient sur quelques-uns des sujets qui ont fait l'actualité au cours des dernières semaines.

Comment concilier vie professionnelle et vie parlementaire?

Comment les élus concilient-ils vie professionnelle et vie parlementaire? Et comment gèrent-ils leur retour sur le marché du travail? Une étude de l’Université de Lausanne (UNIL), publiée dans Le Matin Dimanche, fait le point pour la première fois sur la situation. Pour mener à bien cette expertise, les chercheurs ont interrogé les membres de l’association des anciens élus de l’Assemblée fédérale, qui ont siégé de 1983 à 2015. Premier constat, 40% des élus sondés confient avoir eu des difficultés à concilier leurs deux vies. Les femmes (60%) et les élus de gauche sont particulièrement touchés. Si l’on prend les extrêmes, le fait d’être élu à Berne agit comme un ascenseur professionnel pour les hommes de droite et comme un plongeoir pour les femmes de gauche, résume l’hebdomadaire.

Deuxième constat, les anciens élus sondés dont 25% disent avoir vécu une transition difficile estiment que le système qui existe suffit. «Ils ne sont pas prêts à une remise en cause fondamentale du système», relève le professeur Martial Pasquier qui a dirigé l’étude. Troisième constat, tant concilier que se réinsérer s’est complexifié au fil des législatures. Et le problème va s’accentuer «avec des parlementaires plus jeunes, la disponibilité croissante qui leur est demandée et une société axée sur une communication rapide», prévient le professeur.

Le scandale CarPostal s’étend

Fedpol étend à trois autres personnes la procédure pénale administrative dans l’affaire CarPostal. L’enquête est désormais aussi dirigée contre l’ancien président de CarPostal France et deux anciens membres de la direction de CarPostal Suisse, rapporte la SonntagsZeitung. Au total, six cadres, soupçonnés d’escroquerie en matière de prestations, font l’objet de poursuites pénales. Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et des amendes allant jusqu’à 30’000 francs. Fin 2018, Fedpol avait ouvert une enquête contre l’ex-chef de CarPostal, Daniel Landolf, et son ancien responsable des finances. Celle-ci avait été étendue en mars à l’ancien chef des finances de La Poste. Sur le plan financier, CarPostal a remboursé environ 205 millions de francs suisses de subventions indues à la Confédération, aux cantons et aux communes. Depuis que le scandale a éclaté, tous les membres du conseil d’administration de CarPostal ont quitté leurs postes, à l’image de Susanne Ruoff, l’ancienne patronne de La Poste.

Solutions contre les braquages de fourgons

Les braquages violents de fourgons se succèdent en Suisse. Interdiction de convoyage durant la nuit, amélioration du blindage: les acteurs de la branche réagissent et esquissent des solutions, dans les pages du Matin Dimanche. «La Suisse doit d’abord et avant tout interdire le convoyage de fonds durant la nuit», affirme Kader Bengueche un syndicaliste français, spécialiste du transport de fonds. La nuit, le trafic est moins dense, les patrouilles de police sont plus réduites, les témoins rares et la vidéosurveillance est moins performante, liste l’expert. La dernière attaque en Suisse a eu lieu à 3h10 à la sortie de l’autoroute A1 à la hauteur de La Sarraz (VD) et une enquête du Matin Dimanche montre que les dernières agressions ont eu lieu plutôt la nuit et en Suisse romande.

Selon lui, l’interdiction du «convoyage» et «l’alimentation des distributeurs de billets» entre 22h et 5h en France a fait diminuer le nombre d’attaques du genre. Mais voilà, la Suisse est un pays fédéraliste qui aime payer en cash. Deux obstacles qui prendront du temps à être franchis, selon Luc Sergy, directeur de l’Association des entreprises suisses des services de sécurité (AESS). Selon lui, il faut impérativement renforcer le blindage des véhicules. Mais cette solution se heurte à une loi fédérale qui empêche, par souci de protection contre le bruit, les véhicules de plus de 3,5 tonnes de rouler la nuit. Un blindage intégral pèse 20 tonnes.

Les Romands plus chanceux au loto

Les Suisses sont friands de tickets à gratter, mais les francophones ont plus de chance de gagner car la Loterie romande se montre plus généreuse. Les deux fournisseurs – Swisslos et la Loterie Romande – ont réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 milliard de francs l’année dernière, rapporte la SonntagsZeitung citant les dernières statistiques publiées. Environ 361 millions de ce montant ont été comptabilisés en tant que bénéfice, un record mais les 76% restants ont été reversés aux joueurs sous forme de gains. Et c’est là, qu’il vaut mieux se trouver du côté francophone de la barrière du rösti! Tandis que la Loterie Romande a redistribué 82% de son chiffre d’affaires, Swisslotto s’est contenté de réinjecter 59% du sien. Les casinos sont tenus par la loi de distribuer au moins 80% de leur chiffre d’affaires sous forme de gains. Les loteries, en revanche, n’ont pas de telle obligation.

Problèmes de facturation de la redevance radio/TV 

Les problèmes de factures ne sont toujours pas réglés chez Serafe et nombreux sont les Suisses à ne pas avoir encore payé la redevance radio-TV. L’entreprise est débordée et ne dispose pas de la base légale nécessaire, rapporte Le Matin Dimanche. «Nous compilons les informations de personnes ayant reçu des factures erronées qui nous ont contactés, mais nous ne sommes pas encore en mesure de les utiliser, car nous ne pouvons même pas les transmettre aux communes concernées», explique le porte-parole de l’entreprise, Erich Heynen. Selon ce dernier, une solution est en cours de test auprès de huit communes et le transfert de données devrait avoir été réglé en septembre-octobre. A l’origine, les personnes concernées par les mauvaises factures ont été priées de s’adresser aux Contrôles des habitants qui se sont retrouvés sous l’eau. L’Office fédéral de la communication a donc désigné Serafe comme premier point de contact. Mais en juin, face à ces difficultés, les services du Contrôle des habitants étaient à nouveau en charge.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias