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Revue de presse: scandale CarPostal, disparition de communes et condamnations pour cruauté sur animaux au menu de ce dimanche

Le scandale CarPostal, la disparition de communes avec les fusions et la hausse des condamnations pour cruauté à l'encontre des animaux occupent la presse dominicale.

24 juin 2018, 09:27
La presse dominicale revient sur certaines affaires d'actualité récente.

CarPostal condamné en France

La France a condamné la filiale suisse CarPostal France à verser 10,6 millions de francs de dommages et intérêt en octobre 2016. Elle l'accusait de concurrence déloyale car elle aurait bénéficié de subventions publiques, affirme Le Matin Dimanche. La Poste a fait recours. Mais le rapport d’experts publié il y a quinze jours par La Poste indique que la filiale française a reçu 54 millions entre juin 2006 et décembre 2011 de la part de la maison mère. Premier fait troublant, soulignent les experts, cette somme additionnée aux 17 millions versés à la filiale du Liechtenstein totalisent 71 millions, soit quasi la somme d’argent public perçu en trop par CarPostal pendant cette période (72 millions). Second fait troublant, bien que la structure comptable qui a permis ces versements ait été dissoute, 25 millions ont encore été transférés en France après 2011.

A lire aussi : Scandale CarPostal: l'ensemble de la direction de l'entreprise licencié, décharge restreinte du Conseil fédéral

Un quart de la population aidée pour payer ses primes

Un quart de la population romande bénéficie d'aide pour payer ses primes d'assurance maladie. Au total, les autorités déboursent donc plus de 1,4 milliard de francs, affirme Le Matin Dimanche qui a mené l'enquête. Ménages et collectivités publics dénoncent des primes qui ne font qu'augmenter. "L’obligation de s’assurer a transformé la prime en impôt. Or un impôt doit au moins en partie tenir compte de la situation financière du ménage. Sans les subsides, l’obligation d’assurance serait juste insupportable", plaide le conseiller d’État vaudois Pierre-Yves Maillard. Mais selon un sondage de l’Institut GfS, publié cette semaine, seules 34% des personnes interrogées seraient prêtes à faire dépendre les primes du revenu.

A lire aussi : Assurance maladie: les primes augmenteraient de 4% en 2019

Les bénéficiaires de l'aide sociale au travail

L'UDC fait de l'aide sociale un gros sujet de campagne et exige que ses récipiendaires travaillent davantage mais, affirme la NZZ am Sonntag, la moitié des quelque 270'000 personnes qui bénéficient d'aide ne peuvent pas travailler du tout. "La dépendance à l'aide sociale est souvent un problème structurel et non la conséquence du comportement individuel des personnes touchées", explique Felix Wolffers, coprésident de la Conférence suisse des institutions d'action sociale. Beaucoup de personnes actives sur le marché du travail sont ainsi considérées comme difficilement employables parce qu'elles sont très peu qualifiées et ont souvent plus de 50 ans. Et en Suisse, les emplois pour les travailleurs peu qualifiés ont été perdus, soutient-il. Par ailleurs, nombre des bénéficiaires sont des enfants, des adolescents, des retraités, des parents célibataires, des malades ainsi que des handicapés.

Plusieurs communes ont disparu

L'an dernier 33 communes suisses ont disparu à la suite de fusions, affirme la SonntagsZeitung, en s'appuyant sur les dernières statistiques officielles. Depuis 10 ans, 500 d'entre elles ont choisi de faire de même et la tendance se poursuit. Actuellement 145 communes ont des projets de fusionner. La situation est d'autant plus visible dans les régions de montagnes "où le rythme des émigrations s'est de nouveau intensifié", explique le directeur de l'Association des communes de Suisse, Reto Lindegger. Pour assurer leur survie, les communes menacées de déclin recourent donc à ce stratagème. Mais pas seulement. Après Albinen (VS), une autre commune valaisanne, Varen - elle aussi appartenant au district de Loèche -, a décidé d'attirer des citoyens en offrant une aide financière à toute personne qui y déposerait ses papiers. L'offre est bien sûr assujettie à plusieurs conditions.

Hausse des condamnations pour cruauté sur les animaux

Selon la SonntagsZeitung, les tribunaux suisses condamnent de plus en plus de personnes pour cruauté envers les animaux. Ainsi, 474 condamnations ont été prononcées l'année dernière, selon des chiffres de l'Office fédéral de la statistique, soit trois fois plus qu'il y a dix ans. Pour la fondation qui défend les droits des animaux Tier im Recht, cela signifie que la population est désormais plus attentive et dénonce les délits qu'elle observe. Les juges ont reconnu que 82% des personnes jugées en 2017 avaient agi avec préméditation; ils sont toutefois restés cléments. Alors que la loi prévoit des peines pécuniaires allant jusqu'à 360 jours-amende, les tortionnaires ont en moyenne écopé de 30 jours-amende, selon un décompte de TIR.

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