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Revue de presse: prêts Covid, vols de rapatriement impayés et coûts des voitures électriques… les titres de ce dimanche

La pandémie de coronavirus figure toujours en bonne place dans la presse dominicale avec l’idée d’un remboursement des prêts Covid par la TVA ou des vols de rapatriement impayés. Les médias abordent aussi les coûts opaques de recharge des voitures électriques.

13 juin 2021, 09:10
La presse dominicale revient sur quelques-uns des principaux faits d'actualité de ces derniers jours.

Prêts Covid remboursés via la TVA

La restauration veut rembourser ses prêts Covid via la TVA, rapporte Le Matin Dimanche. Il s’agirait d’utiliser la différence entre le taux de TVA qui s’applique à la restauration sur place (7,7%) et celui qui s’applique à la vente à l’emporter (2,5%) pour rembourser les prêts, selon le concept développé par le collectif Qui va payer l’addition?. Concrètement, un restaurateur qui fait 100’000 francs de chiffre d’affaires paierait toujours 7700 francs de TVA, mais 5200 francs de cette somme seraient automatiquement affectés au remboursement des prêts Covid jusqu’à l’épuisement de sa dette. Au Parlement, l’idée plaît au conseiller national Samuel Bendahan (PS/VD) qui a approché divers élus pour en faire une motion de commission. Des élus du PLR, de l’UDC et du Centre y sont également favorables.

Vols de rapatriement à cause de la pandémie toujours pas payés

Après le déclenchement de la pandémie de coronavirus, de nombreux Etats, dont la Suisse, ont rapatrié leurs citoyens via des vols spéciaux. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a facturé le vol aux personnes qui sont revenues par ce biais. La SonntagsZeitung rapporte que 550 factures sont toujours ouvertes. Au total, 7100 factures ont été émises. Environ 70 d’entre elles ont dû être amorties directement par la Confédération et quelque 160 personnes ont établi un accord de paiements par acomptes avec Berne qui est toujours en cours. Selon une extrapolation, le montant restant à payer s’élève à 630’000 francs.

La Fédération Suisse du Voyage organise son AG aux Emirats

La Fédération Suisse du Voyage s’attire les critiques de parlementaires de tous bords, rapporte le SonntagsBlick. En cause sa décision de tenir sa prochaine assemblée générale, en novembre, dans l’Emirat arabe de Ras al-Chaima. Selon le journal, c’est un choix discutable pour une branche qui a reçu 140 millions de francs d’aide à fons perdus de la Confédération. La conseillère nationale Regula Rytz (Verts/BE) s’est déclarée «très irritée» par le choix de la destination. Elle se demande où est la solidarité avec l’industrie hôtelière nationale. La conseillère nationale Esther Friedli (UDC/SG) relève qu’il est insensé d’organiser un tel événement à l’étranger maintenant, alors que la gastronomie et l’hôtellerie en Suisse sont durement touchées par la crise.

Suisse devenue plus attrayante pour les riches étrangers

La pandémie a rendu la Suisse plus attrayante aux yeux des riches étrangers, rapporte la NZZ am Sonntag. Le facteur décisif à cet égard est la stabilité politique et économique. La tradition de liberté de la Suisse est considérée comme un grand avantage par de nombreux clients étrangers, explique dans le journal Frédéric Rochat de la banque privée genevoise Lombard Odier. Les confinements en Suisse, par exemple, ont été beaucoup moins rigides que dans d’autres pays. Un autre facteur est le faible niveau d’endettement. Les personnes fortunées suivent de près les déficits budgétaires de nombreux pays car ils conduisent, tôt ou tard, à des hausses d’impôts, précise-t-il.

Lenteur de la recherche suisse sur l’ARNm critiquée

Alors que le monde entier fait avancer la technologie ARNm à coups de milliards pour lutter contre les coronavirus, la Suisse hésite; un échec inexcusable pour Thomas Cerny, chercheur suisse le plus connu dans le domaine du cancer, interrogé par le SonntagsBlick. Et d’ajouter que «de nombreux chercheurs sont très déçus que la Confédération n’ait pas encore saisi cette occasion d’investir dans l’ARNm de manière notable». Si la Suisse est maintenant exclue de la collaboration internationale à cause de l’échec de l’accord-cadre, ce sera un grand préjudice pour elle en tant que centre de recherche. M. Cerny relève que les 50 millions de francs récemment promis par le Conseil fédéral sont dérisoires en comparaison. Il en appelle à un sursaut du Conseil fédéral et du Parlement. Le message doit être qu’à l’avenir la Suisse continuera à offrir aux meilleurs des meilleurs les meilleures conditions. «Le capital lié à notre réputation sera bientôt épuisé si nous ne nous reprenons pas maintenant», avertit-il.

Secteur électrique suisse exclu du système européen

La Commission européenne s’active à exclure le secteur électrique suisse du système européen d’échange d’électricité, rapporte la NZZ am Sonntag. Selon le journal, la Commission a demandé en décembre déjà aux gestionnaires de réseau européens d’exclure l’entreprise suisse Swissgrid des plateformes commerciales de l’UE à partir du 1er mars 2021. Swissgrid s’y est opposé en déposant plainte en février auprès de la Cour de justice européenne. La procédure est toujours en cours. Bien que le délai ait expiré il y a plus de trois mois, Swissgrid continue d’avoir accès à la plateforme commerciale.

Coûts de recharge des voitures électriques peu transparents

M. Prix critique le manque de transparence des coûts de recharge des voitures électriques, rapporte la NZZ am Sonntag. Si la situation est claire en ce qui concerne les pompes à essence, celle des stations de recharge pour véhicules électriques est beaucoup plus compliquée. Les propriétaires de voitures électriques devraient connaître avant le début du changement quel montant va leur être facturé pour l’électricité, ce qui n’est malheureusement souvent pas le cas aujourd’hui. Krispin Romang, directeur général de Swiss e-Mobility, estime également que la transparence des prix peut être améliorée et indique que la branche travaille à des simplifications. A l’avenir, le prix de l’électricité sera par exemple indiqué par SMS.

Aides aux entreprises suisses touchées par le taux d’impôts mondial

Les grandes entreprises suisses réclament des subventions suite à la volonté affichée par le G7 d’introduire un taux d’impôts minimum de 15%. C’est un tabou qui est brisé, écrit le SonntagsBlick. Par le passé, la Suisse a toujours évité les mesures de soutien directes et les subventions. La communauté internationale pousse désormais la Suisse à envisager de tels instruments, estime Martin Hess, responsable de l’association Swissholdings, cité dans le journal. M. Hess mentionne entre autres les crédits préférentiels pour les investissements. Frank Marty, expert fiscal chez Economiesuisse évoque pour sa part les subventions à la recherche et au développement.

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