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Revue de presse: excès de vitesse, arnaques téléphoniques et Röstigraben au menu de ce dimanche

Excès de vitesse, arnaques téléphoniques, mystères liés au Röstigraben font partie des sujets abordés par la presse dominicale. Celle-ci s'intéresse aussi aux assurances et aux élections fédérales. Voici les titres de ces informations non confirmées à Keystone-ATS.

03 févr. 2019, 08:35
Excès de vitesse, arnaques téléphoniques, mystères liés au Röstigraben font partie des sujets abordés par la presse dominicale. (illustration)

Inégalités de traitement pour les chauffards

Le Matin Dimanche: Les chauffards étrangers ne sont pas logés à la même enseigne que les Suisses, rapporte Le Matin Dimanche. Quand un conducteur helvète perd son permis à l’étranger, il se le voit retirer en Suisse aussi, en vertu de la loi sur la circulation routière de 2013. Berne compte de fait sur les pays environnants pour l'alerter sur les infractions des Helvètes. Mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Interrogé par le journal, l’Office fédéral des routes affirme que ce sont les cantons qui transmettent l'information aux pays avec lesquels nous avons un accord. La liste contient la plupart des Etats européens et Taïwan.

Après un tour d'horizon des services des automobiles cantonaux, l'enquête de l'hebdomadaire révèle que les conséquences pour les Fanjo en herbe peuvent être bien différentes suivant le lieu de son infraction. Sur le canton de Vaud, aucune décision n’est transmise à l’international; à Neuchâtel, seules les infractions liées à la prise de substances sont communiquées et Genève ne transmet que les cas français. Les bons élèves se trouvent à Sion et à Fribourg qui affirment tous deux envoyer les interdictions de circuler en Suisse au pays qui figurent sur la fameuse liste. En 2017, 20'816 interdictions de rouler en Suisse ont été prononcées contre des automobilistes détenteurs d’un permis étranger. Dans le détail, 3393 l’ont été à Genève, 2522 sur Vaud, 593 en Valais, 524 à Neuchâtel et 727 à Fribourg.

 

Des requérants d’asile arnaqués

Le Matin Dimanche: Des malfrats tentent d'arnaquer financièrement requérants d'asile et étrangers vivant en Suisse. Ils se font passer pour l'Administration fédérale des douanes, le Swiss Border Control, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) ou même l'Office fédéral de la police, écrit Le Matin Dimanche. "Les fraudeurs menacent de leur retirer leur statut de résident ou de les expulser s’ils ne versent pas de l’argent sur un compte", explique à l'hebdomadaire l’Office fédéral de la police (Fedpol). Pour contrer cette arnaque, le SEM a distribué un flyer le 24 janvier dans tous les centres fédéraux pour requérants d’asile ainsi qu’aux offices cantonaux de la migration. "Nous vous prions de ne pas répondre à cette menace. Ces appels n’ont rien à voir avec les autorités suisses de migrations", y note-t-il en quatre langues. Aucun service contacté par Le Matin Dimanche n'a souhaité évaluer l'ampleur du phénomène. Fedpol va toutefois porter plainte, et encourage toutes les personnes touchées à faire de même.

 

Les Alémaniques plus entrepreneurs

NZZ am Sonntag: Deux économistes de l'École polytechnique et de l'Université de Zurich ont étudié la relation entre l'appartenance culturelle et la création d'une entreprise. Leurs résultats sont surprenants, écrit la NZZ am Sonntag. Les personnes domiciliées en Suisse alémanique ont fondé environ 20% d'entreprises de plus que celles de Suisse romande. Ce résultat s'applique également aux personnes qui ont déménagé dans l'autre région linguistique, il y a des décennies. Ainsi, même si vous habitez en Suisse romande et que vous avez un prénom français, vous avez 20% de plus de chances de créer une entreprise si votre ville d'origine se trouve du côté germanophone du Röstigraben. Les chercheurs concluent que le contexte culturel joue encore un rôle important au fil des générations.

 

Pauvres à cause des primes maladie

SonntagsZeitung: Selon le "SonntagsZeitung", les primes d'assurance-maladie sont aujourd'hui le deuxième motif le plus courant d'arriérés de paiement. C'est ce que montrent les enquêtes menées par l'Office fédéral de la statistique et la faîtière Dettes Conseils Suisse. Selon le secrétaire général de l'association, Sébastien Mercier, les personnes à faibles revenus ainsi qu'une partie de la classe moyenne s'appauvrissent chaque année en raison de l'augmentation des coûts des soins de santé. Environ 6,4 % de la population vit dans un ménage qui n'est pas en mesure de payer les primes d'assurance-maladie à temps au moins une fois. A titre d'exemple: il y a vingt ans, 17% seulement des clients du bureau bernois de conseils en dettes devaient de l'argent à leur caisse maladie. Aujourd'hui, cela concerne plus de la moitié d'entre eux.

SonntagsBlick: Le président de la Fédération des médecins suisses (FMH) Jürg Schlup plaide dans une interview accordée au SonntagsBlick pour "que les enfants ne doivent pas payer de primes d'assurance maladie". Il constate également que des réductions de primes sont nécessaires. Dans cette optique, la FMH se félicite de l'arrêt rendu cette semaine par le Tribunal fédéral, selon lequel les classes moyennes suisses doivent aussi avoir droit à une réduction des primes. Selon le médecin, il faut toutefois que le catalogue des services fournis par les caisses soit revu. Toutes les prestations n'ont pas la même importance pour le bien-être des patients: si quelqu'un souffre de varices qu'il souhaite traiter pour des raisons esthétiques, illustre Jürg Schlup, on peut se demander s'il ne devrait pas le payer de sa poche. Par ailleurs, le président de la FMH s'inquiète du manque de médecins. "A l'heure actuelle, nous en recherchons près de 3000, mais nous n'en avons pas suffisamment formé. Cela nous rend dépendants des contingents étrangers ", souligne-t-il.

NZZ am Sonntag: Après le succès de l'action du PS devant le Tribunal fédéral contre l'ordonnance du canton de Lucerne sur la réduction des primes, une autre bataille juridique se prépare à Zurich, selon la NZZ am Sonntag. La liste alternative (LR) veut désormais s'assurer que les fonds que la Confédération envoie aux cantons pour les réductions de primes ne servent pas à payer les primes des bénéficiaires de l'aide sociale et des prestations complémentaires.

 

Campagne sur les réseaux

NZZ am Sonntag: Pour mener à bien leurs campagnes électorales et ravir le plus de sièges aux Conseils national et des États, tous les partis misent sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et Twitter, rapporte la NZZ am Sonntag. L'UDC, les Vert'Libéraux et les Verts s'appuient également sur les services de messageries traditionnelles et WhatsApp. Le PLR et le PS comptent, eux aussi, sur leurs propres bases de données pour mener leurs campagnes de porte à porte. L'utilisation des instruments numériques dans les campagnes électorales est encore peu réglementée. Les responsables de la protection des données de la Confédération et des cantons ont élaboré une directive à ce sujet, qui n'est selon les experts pas réalisable. Celle-ci stipule que les partis doivent enregistrer les bases de données, qu'ils ont créées pour leurs campagnes électorales, auprès du Préposé fédéral à la protection des données. Pour l'heure, seuls le PLR, le PS et les Verts l'ont fait.

 

La Suisse bien représentée à l’UE

SonntagsBlick: 259 organisations suisses défendent leurs intérêts auprès de l'Union européenne, selon la dernière liste du registre de transparence de l'UE, citée par le SonntagsBlick. La Confédération est ainsi mieux représentée à Bruxelles que la plupart des Etats membres de l'UE. L'Autriche compte 244 organisations, la Pologne 223, le Portugal 191 et la Roumanie 102 institutions. Selon le registre, les 259 entreprises, associations et autres organisations suisses dépensent entre 45 et 60 millions de francs par an pour leurs activités de lobbying à Bruxelles. Outre de grandes entreprises internationales telles que Novartis, Syngenta et Credit Suisse, des organisations suisses telles que l'Ecole polytechnique de Zurich, la faîtière syndicale Travail.Suisse, les CFF, le Fonds national suisse de la recherche scientifique et le Bureau de prévention des accidents font aussi pression sur l'UE.

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