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Revue de presse: armée de l’air touchée par la panne Swisscom, arrivée de la peste porcine, biocarburant pour avions hors de prix,… les titres de ce dimanche

Swisscom, les bons offices de la Suisse et les sangliers étrangers sont quelques-uns des sujets abordés par la presse dominicale. En voici un florilège non confirmé par l’agence de presse Keystone-ATS.

19 janv. 2020, 08:36
On fait pour vous le tour des principales nouvelles dévoilées par les journaux dominicaux.

 

Forces aériennes suisses touchées par la panne Swisscom

"SonntagsZeitung"/"SonntagsBlick: La grosse panne de Swisscom qui a touché le réseau fixe ainsi que les numéros d’urgence vendredi matin a également eu des conséquences pour les Forces aériennes suisses. Juste au moment où l’armée de l’air était sur le point de se mettre en état d’alerte maximale à l’approche du Forum économique mondial, les lignes de son centre d’opérations à Dübendorf étaient coupées, rapporte la SonntagsZeitung. Pendant plus d’une heure, les officiers du centre d’opérations aériennes n’ont pas pu communiquer avec le monde extérieur via le réseau fixe. Or c’est depuis ce centre que l’armée coordonne ses opérations et évalue les situations de danger. D’autres canaux comme la radio ou le réseau fédéral crypté étaient toutefois toujours disponibles, il est donc difficile d’estimer les conséquences de la panne de Swisscom en cas d’urgence. Mais "il est crucial que le réseau fixe fonctionne", analyse le président de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil national, Michael Töngi (Verts/LU). "Nous ne manquerons pas d’aborder cette panne avec Swisscom lors de notre prochain échange", a-t-il assuré SonntagsBlick. La Commission de contrôle des entreprises fera de même.

 

Le rôle de la Suisse entre Washington à Téhéran

SonntagsBlick: L’ambassadeur d’Iran en Suisse, Haji Karim Jabbari, salue le rôle de la Suisse dans le conflit qui oppose Washington à Téhéran. «Nous sommes convaincus que la Suisse joue un rôle actif et influent», indique-t-il au SonntagsBlick. Il se dit surpris d’entendre que certaines personnes décrivent ce rôle comme celui d’une «boîte aux lettres». Cela ne rend pas justice à la situation alors que la Suisse s’efforce de limiter le danger d’escalade, poursuit-il. L’ancienne conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey estime également que ce canal de communication ne doit pas être sous-estimé dans le conflit actuel: les Américains ont pu expliquer, via ce réseau, qu’ils ne souhaitaient pas d’escalade, contrairement à ce que des propos publiés sur Twitter laissaient penser. Cette position de confiance a permis à Berne de réussir là où d’autres ont échoué, souligne encore Mme Calmy-Rey.

 

Confier les mosquées aux autorités nationales

Le Matin Dimanche: «Il est temps de confier la mosquée de Genève à un conseil d’administration suisse, représentatif, avec un président élu. Une mosquée intégrée dans la démocratie helvétique», estime le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale (LIM), le Saoudien Mohammad Abdulkarim Alissa dans un entretien avec Le Matin Dimanche. La gestion et le financement du lieu de culte du Petit-Saconnex devront donc dorénavant être assurés par les musulmans de Suisse. Cette décision ne concerne pas que Genève, les mêmes dispositions seront prises dans le monde entier en collaboration avec les autorités nationales. «Notamment pour des raisons de sécurité. Il faut veiller à ce que les mosquées soient placées entre des mains sûres, évidemment. Ensuite, nous n’interviendrons plus», complète-t-il. Pour rappel, la construction de la mosquée du Petit-Saconnex a été financée par l’Arabie saoudite. L’édifice a été inauguré en 1978 par le roi saoudien Khaled bin Abdulaziz.

 

Les caisses de pension suisses sont pingres

NZZ am Sonntag: Malgré des résultats records, les caisses de pension suisses se montrent avares. L’année dernière, les fonds ont atteint un rendement de 11,1%, détaille la NZZ am Sonntag. Selon UBS, il s’agit du meilleur résultat depuis le début de l’évaluation en 2006. La fortune totale s’élève désormais à 1000 milliards de francs suisses. Mais la population active ne profite guère du bénéfice que les caisses de pension ont réalisé. Selon la société de conseil Complementa, les employés ne peuvent s’attendre qu’à une bonification d’intérêt d’environ 2,5%, ce qui correspond à un montant d’environ 25 milliards de francs. Les fonds de pension gardent la majeure partie de la somme en réserve. Certaines caisses de retraite versent des intérêts encore plus faibles. Ainsi Publica, la caisse de pension de plus de 60’000 employés fédéraux, ne crédite par exemple les assurés qu’à un taux d’intérêt de 1,25%. D’autres fonds, comme la fondation collective Profond, versent en revanche plus de 3%.

 

Présidence de l’UDC: un nouveau candidat pour succéder à Albert Rösti

«NZZ am Sonntag»/«SonntagsBlick»/«SonntagsZeitung»: Le poste de président de l’UDC rencontre de plus en plus d’intérêt. Le conseiller national zurichois Alfred Heer a indiqué au comité directeur de son parti qu’il était à sa disposition pour succéder à Albert Rösti. «J’ai un réel intérêt pour ce mandat», a-t-il fait savoir à la «NZZ am Sonntag». L’élu n’était jusqu’ici sur aucun radar et ne figure pas sur la «shortlist», selon la SonntagZeitung. Pour l’heure en tête de liste des papables, on trouve les conseillers nationaux Marcel Dettling (SZ) et Monika Rüegger (OW) ainsi que le sénateur Werner Salzmann (BE). Dans le SonntagsBlick, Alfred Heer souligne que malgré son intérêt, il ne veut en aucun cas arracher le poste, avant d’encourager Marcel Dettling. Agé de 59 ans, Alfred Heer a présidé l’UDC zurichoise pendant 7 ans, a siégé au Conseil cantonal pendant 13 ans et est membre du Conseil national depuis 2007. Selon lui, l’UDC doit travailler davantage sur le terrain et reprendre les dossiers en main après les pertes électorales de l’année dernière.

 

Révision de la loi sur le travail: les semaines de travail ponctuelles à 67 heures fâchent les syndicats

Le Matin Dimanche: Une révision de la loi fédérale sur le travail prévoit d’autoriser les semaines de travail ponctuelles à 67 heures, affirme Le Matin Dimanche qui a pu lire un document confidentiel du Secrétariat d’Etat à l’économie. Le projet, qui autoriserait le boulot dès 4 heures du matin jusqu’à minuit, ainsi que le télétravail le dimanche, toucherait entre 542’000 et 670’000 personnes, soit entre 14% et 18% de tous les employés en Suisse, selon les sources. Concrètement, le plan vise à annualiser le temps de travail des employés qui ont une fonction de supérieur ou de spécialiste. Ils pourraient ainsi travailler plus certaines semaines, tout en gardant une moyenne annuelle de 45 heures. Pour les syndicats, prêts à saisir le référendum si cette révision devait aboutir, supprimer ces limites reviendrait à mettre en danger la santé des employés. Le texte précise que les employeurs seront obligés «de prendre des mesures pour la santé des employés concernés», riposte ses partisans. Le texte sera débattu mardi par la commission de l’économie et des redevances du Conseil des États (CER-S). Le Conseil fédéral s’est prononcé contre ce projet, estimant notamment que ses chances dans un scrutin seraient faibles.

 

Peste porcine: sangliers sous haute surveillance

Le Matin Dimanche: En Suisse, porcs et sangliers sont surveillés de près en raison de la peste porcine africaine. Les experts qui craignent que les cochons sauvages de différents pays européens ne contaminent nos porcs d’élevage avec cette maladie aussi connue sous le nom d’Ebola du cochon, multiplient les tests de dépistage, affirme Le Matin Dimanche, citant des informations de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Pour faire face à une augmentation du risque, l’Allemagne pense à placer des clôtures dans plusieurs régions frontalières, pour dissuader notamment les sangliers polonais d’entrer. La Suisse n’en est pas encore là, même si l’on considère à l’OSAV que le risque de voir apparaître en terres helvètes la plus grande épidémie animale jamais vue sur la planète reste élevé. Originaire de la région subsaharienne, la maladie tue 85 à 95% des porcs infectés. Sur le sol européen, il y a eu 699 signalements de sangliers contaminés en décembre dernier, pour 68 porcs domestiques (dont 65 en Roumanie).

 

Encourager les déplacements en transports publics

NZZ am Sonntag: En Suisse, un peu plus de 20% seulement de tous les déplacements sont actuellement effectués en transports publics. Le reste se fait principalement en voiture. Mais ce taux doit changer, affirme Ueli Stückelberger, directeur de l’Union des transports publics, dans le NZZ am Sonntag. «La part des transports publics doit augmenter d’un point de pourcentage par an», calcule-t-il. En 2040, elle devrait atteindre 40%. Ueli Stückelberger conçoit que l’objectif de croissance est ambitieux, mais soutient qu’il est aussi tout à fait réaliste. Pour y parvenir, il suggère, entre autres, que les taxis et les bus de garde soient également inclus dans le réseau de transport public. Les passagers bénéficieraient ainsi de correspondances sûres et de prix réduits pour penduler. Cela rendrait l’utilisation des transports publics plus intéressante, souligne-t-il aussi.

 

Le biocarburant pour avions hors de prix

Le Matin Dimanche: Le biojet, biocarburant pour les avions, existe, mais il coûte trois à quatre fois plus cher que le kérosène. La tonne de carburant vert se vend entre 2000 et 3000 dollars contre moins de 650 dollars pour le kérosène, révèle Le Matin Dimanche. Les compagnies aériennes qui se sont engagées à réduire leurs rejets de CO2 de moitié d’ici à 2050, de peur d’être taxées, y sont favorables mais le prix les fait tousser. Pour l’heure, certaines d’entre elles complètent le plein de leurs long-courriers, «mais cela reste marginal et surtout… hors de prix», indique Henri-Jean Bardon, spécialiste de la maison de négoce Alvari. Selon lui, «rien ne bougera tant que les autorités n’auront pas instauré un 'mandat' obligeant le secteur aérien à intégrer une certaine proportion de biocarburants, comme c’est le cas avec les 10% imposés au transport routier dans l’Union européenne». Sami Jauhiainen, de Neste, l’un des plus importants producteurs de biodiesel, estime que «c’est le problème de l’œuf et de la poule». Mais pour en faire un véritable marché, des soutiens des pouvoirs publics sont nécessaires, «afin que les voyageurs ne paient pas la totalité du coût de son adoption».

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