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Réseaux sociaux: comment cadrer les débats en ligne sans limiter la liberté d’expression?

L’Office fédéral de la communication a mandaté deux experts pour canaliser le déferlement d’informations chaotiques, de fausses nouvelles et d’appels à la violence qui circulent sur les réseaux sociaux.

25 juin 2020, 00:01
/ Màj. le 25 juin 2020 à 07:50
Pour Denis Masmejan, « toute réglementation qui cherche à filtrer du contenu est extrêmement délicate.»

Facebook, Twitter, Instagram, TikTok: autant de plateformes internet où toutes les opinons et leurs contraires s’expriment, dans un chaos parfois joyeux, parfois insultant, et où les manipulations abondent. Comment éviter qu’elles ne dévoient la libre formation de l’opinion publique, comme lors des campagnes électorales américaine ou du Brexit? L’Office fédéral de la Communication (Ofcom) publie, aujourd’hui, deux rapports d’experts sur la question, dont celui de Denis Masmejan, secrétaire général de la section suisse de Reporters sans frontières (RSF).

Pourquoi cette étude?

L’Ofcom étudie l’impact des nouvelles technologies sur le débat public et a mandaté deux expertises juridiques dans ce cadre, l’une à l’Université de Bâle, l’autre auprès du secrétaire général de la section suisse de RSF. Le principal problème, c’est de canaliser le déferlement d’informations chaotiques, de fausses nouvelles, d’appels à la violence, etc.

Les pouvoirs publics ne peuvent pas se désintéresser des échanges sur les plateformes de discussions....
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