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Réseau 5G: les Suisses favorables au maintien des valeurs limites

Les Suisses se disent favorables au maintien des valeurs limites concernant la puissance des antennes de téléphonie mobile. De manière plus générale, ils sont très partagés au sujet de la 5G.

11 mai 2021, 19:11
Pour la majorité des personnes interrogées, les valeurs limites actuelles concernant la puissance des antennes de téléphonie mobile doivent être maintenues. (illustration)

Les Suisses sont très partagés au sujet de la 5G. Ils sont 38% à approuver l’extension du nouveau réseau de télécommunication alors que 36,3% s’y opposent, selon un sondage mené par l’EPF de Zurich. 25,6% sont indécis. En outre, la majorité souhaite maintenir les valeurs limites actuelles pour les antennes de téléphonie mobile.

Parmi les personnes favorables, 10,9% sont très favorables à la 5G, la plupart étant «plutôt pour». Dans le camp opposé, 12,7% sont fermement contre, alors que la plupart sont «plutôt contre». Les personnes indécises voient des avantages et des inconvénients à la 5G, indique mardi l’EPFZ qui a mené le sondage représentatif en ligne auprès de quelque 7000 personnes dans le cadre du Pannel suisse de l’environnement.

 

 

De manière générale, les hommes voient plus d’avantages personnels dans la 5G que les femmes. Ils soutiennent aussi davantage l’extension du réseau mobile que ne le font les femmes.

Suisses préoccupés par leur santé

Pour la majorité des personnes interrogées, les valeurs limites actuelles concernant la puissance des antennes de téléphonie mobile doivent être maintenues. Elles se disent prêtes à freiner l’extension de la 5G, pour autant que ces valeurs ne soient pas augmentées.

Par ailleurs, 57% des sondés estiment que la technologie 5G nuit davantage à la santé que le 3G ou la 4G. Environ 11% se disent sensibles aux champs électroniques dont 41% souffrent fortement des ondes électromagnétiques. Les Romands disent davantage en souffrir alors que les Tessinois se sentent les moins concernés.

Dans l’ensemble, deux tiers des Suisses estiment que la population n’est pas suffisamment protégée contre les émissions des antennes de télécommunication mobile. Un tiers estime la protection suffisante.

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