«De nouvelles incertitudes entre la Suisse et son principal partenaire commercial»: voilà ce à quoi exposerait l’acceptation par le peuple de l’initiative «pour le renvoi effectif des étrangers criminels» selon la présidente de la Confédération. Hier en conférence de presse à Berne, Simonetta Sommaruga lançait un avertissement d’autant plus crédible que la veille encore, elle s’était fait «accueillir» à la Commission européenne.
Droits de l’Homme
Le président Jean-Claude Junker ne l’avait gardé qu’à peine trois quarts d’heure dans son bureau, le temps de signifier que la solution du Conseil fédéral pour appliquer l’initiative «contre l’immigration de masse» ne trouvait pas grâce aux yeux de Bruxelles (nos éditions d’hier).
Le «renvoi effectif des criminels étrangers», en contradiction avec les garanties internationales des droits de l’homme, «compliquerait encore les relations avec l’Union», indique Simonetta Sommaruga.
Hier matin, c’est donc avec le dossier européen à l’esprit que la socialiste...