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Réfugiés à l’aide sociale, une situation «intenable»

La Conférence suisse des institutions d’action sociale a dressé, hier, un tableau accablant. Dix ans après leur arrivée en Suisse, seuls 25% des «admis provisoires» travaillent.

18 mars 2016, 01:24
Des migrants, ici des femmes erythreennes, prennent le repas du soir pour la premiere fois dans la salle a manger de la cuisine de l'Auberge du Chalet-a-Gobet, transforme pour quelques mois par l'EVAM en centre d'accueil pour migrants ce jeudi 24 septembre 2015 a Lausanne. Afin de contribuer a faire face a l'afflux de migrants, la Ville de Lausanne met a la disposition de l'EVAM (Eablissement vaudois d'accueil des migrants), l'Auberge du Chalet-a-Gobet pour une duree de quelques mois. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SCHWEIZ ASYLPOLITIK WAADT

Les cantons doivent se préparer à toute éventualité. "Une arrivée importante de requérants d’asile cet été n'est pas à exclure», selon Mario Gattiker. «Aucune vie n’est possible dans ces pays, comme la Syrie, totalement dévastés», souligne le directeur du secrétariat d’Etat aux migrations (SEM), qui se garde de confirmer les pronostics anxiogènes qui circulent dans les médias.

Le défi? Que les futurs réfugiés obtiennent un travail et ne finissent pas marginalisés, dépendants de l’aide sociale. La situation actuelle en Suisse est insatisfaisante. «Intenable», affirme même la Conférence suisse des institutions d’action sociale (Csias), qui organisait, hier, une journée sur ce thème.

Après dix années passées en Suisse, moins de 50% des personnes qui ont obtenu l’asile (permis B) ont un travail. Et seuls 25% de ceux qui ont reçu une «admission provisoire» ont un emploi, alors que la majorité d’entre eux resteront toute leur vie en Suisse, le...

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