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Réformiste oui, blairiste non

Le congrès du Parti socialiste a mis en évidence la faiblesse de son aile droite alémanique.

05 déc. 2016, 01:10
Bundesraetin Simonetta Sommaruga, rechts, und Staenderat Hans Stoeckli, BE, sprechen am Zukunftsparteitag der SP Schweiz, am Samstag, 3. Dezember 2016, in Thun. Die Delegierten der SP Schweiz stellen am Parteitag die Weichen fuer die Zukunft ihrer Partei. Verabschiedet werden soll ein Wirtschaftspositionspapier, das im Vorfeld Diskussionen ueber die Ausrichtung der Partei ausgeloest hat. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ PARTEITAG SOZIALDEMOKRATEN

Il y a eu des grincements de dents, mais le sang n’a pas été versé. Les deux ailes du PS se sont affrontées à fleurets mouchetés lors du congrès de deux jours qui a eu lieu ce week-end, à Thoune.

Malgré un long débat, la discussion est restée courtoise. Elle s’est achevée par la débandade du petit groupe de contestataires alémaniques, issu de l’aile droite, qui était mécontent du papier de position sur la démocratie économique soumis par le comité directeur. «Ce n’est pas un brûlot marxiste », a souligné le président du PS Christian Levrat. « Ce document demande notamment une meilleure participation des salariés aux décisions économiques. Il s’inscrit dans la ligne réformiste du PS.»

Le congrès lui a donné raison par 375 voix contre 59. Il a aussi réélu le Fribourgeois à la présidence du parti pour un mandat de deux ans. Il n’y avait pas d’autre...

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