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Recruter à l’étranger, un métier

La formation remise en question par la pénurie de médecins de famille.

02 déc. 2016, 00:19
HINTERGRUND INSELSPITAL BERN - BILD 3 VON 8 BILDERN - Ein Team der Schaedel-, Gesichts- und Kieferchirurgie des Inselspitals Bern entfernt einem Patienten einen Tumor aus dem Halsbereich, aufgenommen am 26. Oktober 2004. Das Inselspital in Bern ist das groesste Spital der Schweiz. Das Universitaets- und Zentrumsspital deckt mit seinen Leistungen ein Einzugsgebiet von fast 2 Millionen Menschen ab und behandelt jaehrlich rund 40'000 Patientinnen und Patienten stationaer, weitere 200'000 ambulant. In kaum einer Klinik Europas werden so viele der hochkomplexen Operationen vorgenommen wie am 1354 gegruendeten Berner Inselspital. (KEYSTONE/Gaetan Bally)   === NO SALES, NO ARCHIVES, EDITORIAL USE ONLY === SCHWEIZ BERN INSELSPITAL (3/8)

«Nous recherchons des médecins européens souhaitant s’installer en Suisse.» La petite entreprise de Jean-Paul Buchmann, la société de placement B-plus, à Bulle, ne craint pas la crise. Compte tenu de la pénurie de médecins qui frappe la Suisse, elle sera appelée longtemps encore à offrir ses services.

Car les universités suisses ont beau avoir décidé de prendre le taureau par les cornes en multipliant les places de formation (notre édition du 19 novembre), la pénurie ne va pas disparaître de sitôt. Non seulement parce qu’il faut douze ans pour former un médecin, mais aussi parce que ce sont avant tout les médecins de famille qui font défaut. Or, le système suisse de formation pousse les étudiants sur la voie de spécialisations plus rémunératrices.

Fleurier respire

Résultat, chacun se débrouille comme il peut pour limiter les dégâts. C’est le cas de la commune neuchâteloise de Val-de-Travers. Elle a mandaté B-plus pour...

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