«Nous recherchons des médecins européens souhaitant s’installer en Suisse.» La petite entreprise de Jean-Paul Buchmann, la société de placement B-plus, à Bulle, ne craint pas la crise. Compte tenu de la pénurie de médecins qui frappe la Suisse, elle sera appelée longtemps encore à offrir ses services.
Car les universités suisses ont beau avoir décidé de prendre le taureau par les cornes en multipliant les places de formation (notre édition du 19 novembre), la pénurie ne va pas disparaître de sitôt. Non seulement parce qu’il faut douze ans pour former un médecin, mais aussi parce que ce sont avant tout les médecins de famille qui font défaut. Or, le système suisse de formation pousse les étudiants sur la voie de spécialisations plus rémunératrices.
Fleurier respire
Résultat, chacun se débrouille comme il peut pour limiter les dégâts. C’est le cas de la commune neuchâteloise de Val-de-Travers. Elle a mandaté B-plus pour...