Popularisé par des séries télévisées, le profilage ADN était mardi au menu du Conseil national. Celui-ci a accepté d’assouplir la loi afin de l’adapter aux avancées technologiques. Une adaptation qui ne va pas sans poser des questions éthiques. Et cela a donné lieu à des débats nourris entre sécurité et protection de la sphère privée.
Aujourd’hui, la police peut comparer les relevés ADN d’un suspect avec ceux de la scène du crime. Mais en matière de recherche sur le profil du coupable, selon une loi qui remonte à 2005, seul le genre, homme ou femme, peut être déterminé. En matière de phénotypage, comme on appelle cette recherche, l’accès va être ouvert à d’autres informations: couleur des cheveux, des yeux et de la peau, âge et origine biogéographique.