Deux constructeurs d’avions de chasse sortent du bois. Ils déclarent publiquement que l’Office fédéral de l’armement (Armasuisse) leur a demandé récemment s’ils souhaitaient reprendre leurs données ou les faire détruire. La controverse rebondit.
Le français Rafale «confirme la demande qui lui a été faite par Armasuisse au cours de la réunion finale de septembre dernier, de récupérer ou détruire toutes ses données». L’européo-allemand Eurofighter confirme que «la question portant sur la restitution ou la destruction des données n’a rien d’une allégation à l’égard du Département fédéral de la défense, mais qu’il s’agit bien d’une demande officielle d’Armasuisse faite lors de la rencontre de clôture en août».
Surprenant
La démarche d’Armasuisse avait surpris, puisque la procédure d’achat des nouveaux jets militaires n’est pas achevée: le parlement doit encore se prononcer, le Contrôle fédéral des finances examiner le dossier, et au final le peuple donner son avis sur une initiative populaire lancée...