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Racisme dans la police: «la multiplication des affaires laisse penser que la situation s’aggrave»

Plus de diversité est requise dans l’institution, que certains élus jugent trop homogène. Mais est-ce que rendre les forces de l’ordre plus diverses peut suffire à régler le problème du sexisme et du racisme policiers?

06 oct. 2020, 00:01 / Màj. le 06 oct. 2020 à 06:59
Il n’est pas toujours facile de pratiquer le métier de policière. (illustration)

Dans le sillage du mouvement Black Lives Matter et des vagues d’indignation en Suisse face à la multiplication des interventions policières controversées, jugées brutales et racistes, des parlementaires ont pris le relais. Dans le canton de Vaud, des élus pointent une homogénéité problématique au sein de la police. Ils demandent, notamment, une ouverture de l’accès au métier pour les permis C, dans l’espoir d’agir sur le racisme dans les corps policiers (lire ci-dessous).

Mais est-ce que rendre la police plus diverse peut suffire à régler ce problème récurrent? David Pichonnaz, sociologue du travail à la HES-SO Valais-Wallis et auteur de «Devenirs policiers», publié en 2017, après six ans d’enquête auprès de recrues et de corps policiers romands, éclaire les facteurs qui agissent sur le racisme et le sexisme policiers.

Comment le racisme et le sexisme au sein des polices romandes ont-ils évolué, ces dernières années?

Il y a d’importantes...

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